Nom: Grant
Prénom(s): Ceitho Allan
Date de naissance: 5 novembre 1958
Age: 20 ans
Lieu de résidence: Cottage des Grant, comté de Powys, Pays de Galles.
Etat civil : Seul pour autant qu'on sache.
Métier: Aucun. L'éphèbe vit de ses rentes.
Membre d'une organisation ? Serviteur du Lord.
Code du règlement: (
)
Personnage inventé ou prédéfini ? Inventé.
Quel rang souhaitez-vous ? (?)
Niveau de Potions ? [A remplir par le Staff UNIQUEMENT]
- II/ Profil du personnage:
Description physique: Ceitho est blond, c'est un fait. D'un blond foncé jurant quelque peu avec d'épais sourcils presque noirs. Il a aussi une barbe de plusieurs jours qui lui mangent les joues. Mais ce n'est pas parce qu'il est trop feignant pour se raser. Non, c'est juste pour paraître plus vieux. Car ses traits, bien que marqués, restent assez fins et juvéniles.
Il n'est pas très grand, à peine un mètre quatre vingt. Seul son corps élancé aux muscles habilement développés empêchent de le qualifier de " court sur pattes ". Enfin, c'est un beau garçon tout de même. Il a de beaux yeux verts foncés bordés de longs cils bruns, qui scintillent à la lumière grâce à de jolies étincelles dorées. Bon, d'accord, il ne se coiffe jamais. Ses cheveux trop longs sont souvent emmêlés et forment quelques boucles éparses autour de son visage. Mais il s'en moque. Son apparence ne l'intéresse pas. Comme le trahit d'ailleurs son style vestimentaire. Un tee shirt délavé et trop grand pour lui, une paire de jeans troués et des baskets ayant fait leur temps. Seule particularité un peu étrange : il accorde toujours lesdites chaussures avec le tee shirt qu'il porte ce jour-là.
Description psychique: Le Garçon est un peu bizarre. Un peu malade même. On peut même dire qu'il n'est pas très gentil. Et puis il ne parle pas beaucoup. Quand il ouvre la bouche, la plupart du temps, c'est pour dire des méchancetés. Il a le don étrange de trouver immédiatement de ce qui cloche chez l'autre. Ce qui lui a valut pas mal d'ennuis. Il s'est pris pas mal de volées par des inconnus juste parce qu'il leur avait dit que leur tête leur faisait penser à celle d'un troll, ou que leur nez était aussi crochu que celui des sorcières dont ses parents aimaient à lui conter leurs légendes. Mais lui n'y voyait pas où était le mal et il ne comprenait jamais pourquoi les gens qu'il insultait le prenaient si mal. Après tout, c'était seulement la vérité. Heureusement, en prenant de l'âge et un peu de jugeotte, il a appris à tourner cette fois sa langue dans sa bouche. Et étrangement, cela lui réussit beaucoup mieux.
A cette façon de le décrire, on pourrait croire que Ceitho Grant est un garçon simple d'esprit, sans personnalité ni beaucoup de jugement. Sauf que la réalité est toute autre. Au contraire, il est intelligent. Extrêmement intelligent même. En fait, c'est un sociopathe qui n'a aucune notion de bien ou de mal. Sous ses airs effacés et une timidité feinte, c'est en réalité un homme particulièrement dangereux qui se cache derrière cette apparence de gentil garçon. S'il parle peu, c'est pour mieux être écouté. S'il reste à l'écart, c'est pour mieux observer. S'il observe, c'est pour mieux trouver le point faible de ses victimes. En somme, le jeune Ceitho aime la torture. Mais pas seulement physique, surtout la torture mentale. Celle qui fait bouillonner votre cerveau jusqu'à l'implosion. Il décortique chacune de vos mimiques, chacun de vos gestes et va même jusqu'à fouiller dans votre passé ou dans vos émotions pour mieux vous faire craquer. Eh oui, notre Gallois est Legimens. Et un bon, en plus de ça ! Pas étonnant que le Lord l'ait réclamé dans ses rangs ...
La seule chose qui lui pose problème, ce sont les filles. Non pas qu'il ne les aime pas. Non, le problème c'est qu'elles l'indiffèrent. Pourtant, il a eu plusieurs petites amies et il ne refuse jamais un bon contact charnel du moment que la fille rentre dans ses critères. Par critères, entendons bien : seule, fragile et candide. Faible, donc. Il ne peut pas s'en empêcher. Elles aussi, il faut qu'il les torture. Gentiment, bien sûr. Mais étrangement, elles ne gardent jamais un très bon souvenir de lui ... Attirée par ses traits avenants et par sa sympathie, elles déchantaient vite devant l'esprit dérangé du Garçon.
Qualités principales: Discret, d'apparence sympathique, fin manipulateur.
Défauts principaux: Sociopathe, dérangé, fin manipulateur.
Passions/Hobbies: Les tours de magie à la moldue. A sa sortie de Poudlard et donc à la mort de ses parents, Ceitho a rejoint pour quelques mois le troupe d'un cirque à qui il arrivait de séjourner non loin de Cardhiff. Les cigarettes aussi. Autre passion que lui a fait découvrir la vie de Bohème.
Famille : Ceitho est enfant unique. Son père, Aberthol Grant et sa mère, Dilys Grant née MacNair sont décédés alors que le jeune homme finissait sa septième année. Bien que tous deux furent sorciers, seuls les membres du côté d'Alberthol possédait ce don. Dilys, elle, venait d'une famille de moldus, qu'elle renia dès sa condition découverte. En conséquence, Ceitho ne fréquente que ses grands-parents paternels. Et encore, très peu.
Histoire: Le Garçon est donc enfant unique. Ca vous le savez. Son père vient d'une famille sorcière et sa mère est une sang-de-bourbe, ça aussi vous le savez. Dernière chose, je vous ai informé que la belle Dilys avait cessé de voir ses parents. Bon, ce que vous ne savez pas en revanche, c'est pourquoi.
5 novembre 1958. Dilys Grant, fraichement mariée est en train de hurler à la mort, menaçant de réveiller tout le voisinage. Le médecin sue au-dessus de ses cuisses écartées et crie " Poussez, madame, poussez ! Allez, vous y êtes presque ! ". Une tête, une épaule, enfin un petit corps spongieux et sanguinolent s'extirpe du bassin malmené de la pauvre femme au visage rougit par ce terrible effort. Et voilà qu'on lui dépose le bambin braillard sur le ventre. Dilys grimace. Il n'est vraiment pas très beau, avec sa peau toute bleue et rouge et son faciès grimaçant. Déjà, les choses commençaient mal. Dilys ne voulait pas être mère, mais à l'époque, il le fallait bien. Aberthol, lui, par contre, est très content. Il rentre dans la chambre, un sourire rayonnant ourlant ses lèvres. Il prend l'enfant entre ses bras, riant presque de bonheur. Dilys, elle, ne sourit pas. Elle demande qu'on lui apporte de quoi se nettoyer. Tout ceci l'a fatigué, elle veut se reposer. Qu'on éloigne le bébé pour qu'elle puisse dormir.
Autant dire que les choses n'étaient pas très bien parties entre Ceitho et sa maman. De " maman " elle n'en eut que le nom car elle n'en fut jamais vraiment une. Dilys était une belle femme, grande, blonde, élancée. Ceitho n'eut de son père que les yeux car pour le reste, il hérita de sa mère. C'était une femme avec un sale caractère, qui aimait que les événements aillent dans son sens et il ne fallait surtout pas qu'il en soit autrement. Elle pouvait parfois se montrer violente, voire cruelle et n'eut jamais le moindre geste de tendresse envers son fils. Il n'était pas bien encombrant, mais elle ne l'aimait pas, voilà tout.
Venons-en aux parents de cette charmante dame. Galloise de souche, elle grandit dans un foyer toujours chaleureux avec des parents aimants et deux soeurs toutes aussi adorables. Belle enfance, me direz-vous. Sauf que Dilys n'était pas une gentille petite fille. Elle avait des ambitions et quand elle découvrit, grâce à la lettre de Poudlard, le don qu'elle possédait, elle réalisa que toutes les portes s'ouvraient devant elle. Elle suivit donc une scolarité brillante et au fur et à mesure des années, elle perdit volontairement contact avec sa famille. Une fois son diplôme en poche, elle décida qu'il était temps pour elle que ses rêves se réalisent. Elle voulait du faste, s'entourer de personne de son rang. Pas de moldus, rien que des sorciers. Et de bonne famille, de préférence ! La réussite sociale, l'argent, voilà ce qui l'intéressait.
Elle épousa Aberthol Grant, un homme bien gentil mais un peu stupide qui lui faisait la cour depuis quelques mois. Rien chez lui ne l'attirait si ce n'était la fortune qu'il avait en bagage lors de leurs noces. La fortune contre un enfant, tel était le pacte tacite qu'ils avaient fait. Enfin, sans que ce pauvre Aberthol ne fut informé. Lui, il l'aimait. Elle, elle était juste intéressée. Lui aussi venait du Pays de Galles et en plus de ça, il descendait d'une longue lignée et sorciers ayant fait fortune dans le commerce de potions et de remèdes en tout genre. Une aubaine qu'elle fit bien de ne pas laisser filer puisqu'il lui promettait un avenir digne de ses attentes.
Seulement, Dilys déchanta très vite. Installés dans un petit cottage isolé du comté de Powys, elle réalisa bien vite que son existence était bien loin de toutes les belles réceptions et de la vie bien remplie qu'elle s'était imaginée. Elle passait ses journées chez elle à ruminer son désespoir, déversant colère et reproches soit sur Ceitho, soit sur son mari quand il rentrait. Le bambin n'eut donc pas la belle enfance heureuse de sa mère. Ce fut d'ailleurs avec elle qu'il apprit l'art délicat de la torture psychique et de la manipulation. Tantôt mielleuse, tantôt hargneuse, elle passait d'un extrême à l'autre, soulignant les défauts pour mieux justifier les qualités. Elle obtenait tout de son mari, excepté un potentiel déménagement. Toutes les générations de Grant s'étaient succédés dans cette bâtisse et il était hors de question de la vendre. Pour ceci, Dilys céda. Elle avait trouvé un nouveau passe-temps : mener la vie dure à son fils. Sans qu'Aberthol ne le sut jamais, bien entendu.
Quelques semaines avant son onzième anniversaire, Ceitho reçut enfin sa lettre de Poudlard. Ce fut la seule et unique fois où le jeune garçon pu voir un sourire franc éclairer le visage de sa mère. Son père allait lui manquer, ils s'entendaient bien tous les deux. Sa mère aussi, en quelque sorte. Elle savait être gentille, parfois. Peut-être leurs relations s'amélioreraient-elles avec le temps.
Cependant, il n'en fut rien. Car dès lors qu'il fut envoyé chez les Serdaigle et non chez les Serpentards, Dilys ne lui adressa plus jamais un mot. Elle se contenta de lui envoyer une beuglante qui résonna dans toutes la Grande Salle, espérant que cette humiliation suprême rendrait bien compte de sa déception. Et de son dégout. Ceitho se contenta de regarder la missive rouge brailler, l'oeil absent, avant de quitter la salle sans un mot sous les oeillades embarrassées de ses camarades. Ce furent les dernières paroles de sa mère. Désormais, il passerait ses vacances d'été au Cottage, tandis qu'elle partirait dans la maison d'été sur la côte qu'elle avait réussi à faire acheter à son père. Et à Noël, ils ne prendraient que le repas du réveillon ensemble, sans quelqu'échange que ce soit. Aberthol travaillant beaucoup, il ne le verrait que très peu. Cela ne changea pas grand chose aux habitudes du Jeune Homme. Il avait pris l'habitude d'être seul.
Il était en cours métamorphose et entamait sa septième année lorsqu'il fut convoqué dans le bureau de Dumbledore. Ses parents venaient de mourir dans un tragique accident de ... Bateau ? Ceitho haussa un sourcil. Il ignorait la passion pour l'océan de son père. Il écouta les explications du Directeur d'une oreille absente. Une tempête, le navire avait chaviré et on avait repêché les corps quelques heures plus tard sur une plage à proximité du lieu du drame. Partir en mer en plein mois de janvier, quelle idée curieuse ! Un accident ? Pas si sûr. Mais Ceitho s'abstint de tout commentaire. Il accepta les condoléances du Vieil Homme et se retira pour aller préparer quelques affaires afin d'aller assister à l'enterrement.
Arrivé au Pays de Galles, il séjourna au Cottage et décida qu'il y resterait. D'un point de vue magique, il était presque majeur et ce n'était pas ses grands-parents qui allaient se battre pour sa garde ou pour la fortune et les biens qu'on lui avait laissé. Il était assez grand pour se débrouiller avec ses affaires. Les funérailles eurent lieu trois jours après " l'accident ". Bien qu'en froid avec Dilys, les MacNair s'y rendirent tout de même, ainsi que les Grant. La corvée passée, l'Ephèbe reprit le chemin de Poudlard et y obtint son diplôme.
Qu'il eut sans trop de difficultés, d'ailleurs. Une fois l'année terminée, il s'en retourna chez lui et se mit à réfléchir plus concrètement à son avenir. Il entreprit une formation de Legilimens, jugeant que c'était déjà un bon début. Encore une fois, il réussit sans grande peine.
C'est au hasard d'une sortie à Cardhiff qu'il rencontra une troupe de cirque qui y séjournait pour quelques jours. Sans que le jeune homme sut très bien pourquoi, ceux-ci le prirent en amitié et lui proposèrent de venir faire le tour du Royaume-Uni avec eux. Il n'avait aucune capacité particulière mais il ferait un bon assistant pour leur magicien. En réalité, alors qu'au détour d'une conversation il leur apprit qu'il était orphelin, ils le prirent surtout en pitié. Ils le crurent paumé et malheureux alors qu'il n'en était rien. Ceitho le savait mais peu lui importait. Voyager un peu ne pouvait lui faire que du bien.
Ils allèrent de ville en ville, suivit par le jeune Grant. Chaque soir, il assistait Owen Tinkletree, le magicien, un vieil homme fatigué par la vie, rustre et peu avenant mais tout de même sympathique. Bien que ce dernier trouva son compagnon un peu étrange, il lui fit quand même part de ses tours, voyant certainement en lui la relève tant espérée. Ceitho en profita pour se lier avec une magnifique acrobate française nommée Michelle Dubois. Elle n'avait pas inventé l'eau chaude mais elle était plutôt gentille. Enfin, elle était surtout fragile et influençable. Qualités indispensables pour plaire à l'Ephèbe. Ce fut sa première victime. Après deux mois de liaison dangereuse, elle quitta la troupe. Ceitho en fut ravi. Il découvrait enfin ce pourquoi il était fait.
Peu de temps après Michelle, le jeune homme annonça son départ au directeur du cirque. Ses compagnons en furent peinés et de longs adieux larmoyants eurent lieu. Au plus grand agacement du Garçon. Avant même la fin de sa fête d'adieu, il avait disparu, son baluchon sur l'épaule.
Au lieu de rentrer au Pays de Galles, comme il l'avait prévu, il décida de faire un petit détour par Londres. Il n'avait eu que trop peu d'occasions de se rendre à la Capitale et comptait bien y remédier. Qui sait, peut-être qu'il pourrait y rencontrer sa prochaine tête de turc. Il avait un talent à parfaire ! Au lieu de ça, il fit la connaissance d'un mangemort. En lisant dans les pensées d'un homme étrange attablé seul dans une Taverne, il découvrit l'existence de cette organisation pour le moins anticonformiste et surtout de son leader, Lord Voldemort. Intrigué et surtout téméraire, le jeune homme prit place au côté du Sbire du Mal et attaqua franchement en lui expliquant ses intentions. Il voulait en être, lui aussi. Il connaissait la pureté du sang, comme le lui avait inculqué sa mère. Lui aussi aimerait que la magie soit révélée aux moldus. Lors de son expérience chez les saltimbanques, il lui arrivait assez régulièrement d'enrager intérieurement devant l'ignorance du public. Si seulement il savait quelle véritable magie existait en ce monde, peut-être auraient-ils l'air moins stupides ! Et surtout, il ne rechignerait pas à employer des méthodes peu orthodoxes pour rallier les gens à cette merveilleuse cause. Il voulait rencontrer le Mage Noir. L'Homme, enfoncé dans un profond mutisme, l'écouta discourir sans rien laisser paraître. Dès que Ceitho eut terminé, l'Etranger se leva et sortit du bar sans se retourner.
Le Garçon crut qu'il ne l'avait pas écouté ou pire, qu'il était allé le dénoncer aux autorités. Peut-être s'était-il trompé. Peut-être avait-il interverti ses pensées avec celles de quelqu'un d'autre. Ceitho fit la moue et nota que la prochaine fois, il éviterait de laisser vagabonder son esprit dans les lieux publics.
Il quitta l'endroit quelque peu renfrogné mais à peine eut-il fait dix pas qu'il sentit quelqu'un dans son dos. Il n'eut même pas le temps de se retourner qu'on lui frappa sur la nuque. Quelques secondes plus tard, il était dans les vappes.
Il fut réveillé une heure plus tard par un saut d'eau gelée. Assit sur une chaise, pieds et poings liés, il manqua de s'étouffer et se mit à grelotter. Il reprit petit à petit ses esprits, son regard vagabondant aux alentours. Il était dans une petite pièce sombre qui ressemblait à un cachot et qui surtout, en avait l'odeur. Des effluves d'humidité et de moisi qui lui emplirent les narines. Enfin, ses prunelles s'arrêtèrent sur deux silhouettes qui se tenaient devant lui. Un homme au visage inhumain, reptilien, vêtu d'une longue robe noire, assit dans un fauteuil molletonné et une femme, les cheveux hirsutes, debout et bras croisés, baguette en main, une étincelle folle brillant dans ses iris.
" Quel est ton nom, mon garçon ? " l'interrogea " l'homme " d'une voix doucereuse.
" Ceitho Allan Grant. " répondit l'intéressé,
" Eh bien, Ceitho, on m'a rapporté que tu me cherchais. En quoi puis-je t'être utile ? "
Le Garçon réitéra le discours qu'il avait fait à l'étranger de la Taverne et qui, maintenant, il en était sûr, était bien un Mangemort. Il l'avait donc bien entendu et était allé retrouver son Maître pour l'en informer. Etrangement, le jeune homme n'avait pas peur. Enfin, pour ça, il aurait fallut qu'il ressente quelque chose. Pour autant et certainement pour la première fois, il était prêt à écouter son Interlocuteur et était intéressé par son jugement. Celui-ci l'écouta jusqu'au bout sans un mot. Enfin, ce fut la femme aux cheveux bizarres qui, sortie de l'ombre, s'adressa à lui. Ses yeux brillaient de colère et de méfiance. Elle alla même jusqu'à pointer sa baguette sous le menton de l'Ephèbe.
" Et qui crois-tu être pour prétendre faire partie des nôtres ? Qu'est-ce qui nous garantie que tu n'es pas un petit malin à la solde de ce Dumbledore de misère ? Tu es jeune et visiblement inconscient pour faire intrusion dans l'esprit d'un partisan en espérant que tu en ressortiras vivant ! Laissez-moi le tuer, Maître ! Ce garçon ne nous apportera rien ! "
Ceitho haussa un sourcil devant tant de hargne et d'acidité. Il ne connaissait pas cette dame et déjà, elle lui cherchait des ennuis. Il observa tour à tour Voldemort et la femme. Le Maître en question ne disait rien. Celui-ci semblait attendre qu'il parle. Mais pour dire quoi ?
" Madame, je ne sais rien de vous mais au tremblement de votre main, je dirais que la colère qui vous anime pourrait un jour vous porter préjudice. Vous semblez pourtant quelqu'un de confiant et vous avez une haute opinion de vous-même. J'en déduirais donc que quelque chose vous fait perdre le contrôle. Un événement récent qui vous a perturbé. Vous parlez de jeunesse et de trahison. J'en conclue donc que quelqu'un proche de vous vous a déçu. Un membre de votre famille, peut-être ? Jeune. Une soeur ? Un frère ? Vos doigts tremblent encore davantage. Je dirai deux personnes. Vous faites partie d'une longue lignée de sorciers. Je dirais même de sang pur, à en juger par votre condescendance et votre port altier. Ce n'est donc pas seulement vous qui avez été trahie, mais aussi tout le reste de votre noble famille. Vous vous sentez salie et ne comptez pas laisser la même chose arrivée dans votre deuxième famille, celle que forment les partisans et vous, Monsieur Voldemort. "
Ceitho avait gagné car la femme était déstabilisée. Un instant ahurie, elle coula un regard effaré vers le Lord qui lui, arborait un sourire vipérin. La surprise passée, elle ouvrit la bouche pour prononcer quelque chose, certainement un des sorts terribles que le Ministère interdisait. D'un geste de la main, le Mage Noir l'arrêta.
" C'en est assez Bellatrix. Libère-le ! "
Les narines frémissantes, ladite Bellatrix extirpa un couteau de sous ses jupons qu'elle passa tout près de la gorge de l'Ephèbe avant d'aller trancher les liens qui obstruaient ses mains et ses pieds, non sans grommeler quelques insanités au passage.
Voldemort se leva de son fauteuil, puis, sortant un trousseau de clef de sa poche, il alla déverrouiller les grille de fer du cachot. Avant de sortir, il se tourna vers le Garçon, un sourire satisfait ourlant la bouche de celui-ci.
" Tu dois encore faire tes preuves, Ceitho Grant. Mais sache que tu es sur la bonne voie. Tu as un don et ce petit aperçu me donne envie d'en savoir plus. "
La Mage sortit, entraînant Bellatrix à sa suite. La jeune femme se retourna, une moue frustrée déformant ses lèvres.
" Je n'en ai pas fini avec toi ! " siffla-t-elle à son adresse avant de disparaître dans le couloir sombre, ne laissant derrière elle que le froissement de ses jupes sous ses pas.
Ceitho était content. Sa défunte mère aurait été ravie de son nouveau statut. Enfin, au fond, il se moquait bien de ce qu'elle aurait pu en penser, c'était surtout pour lui qu'il était heureux. Il ne lui restait plus qu'à montrer au Lord de quoi il était capable. Et puis cette Bellatrix, il l'aimait bien. Elle n'était pas comme les autres filles. Elle était forte. Et surtout, il ne savait pas pourquoi, mais il avait l'impression qu'elle lui ressemblait beaucoup.
Inutile de dire que ses preuves, il les fit sans mal. Et ne prenez pas la peine d'aller vérifier auprès de ses victimes, elle ne sont plus là pour vous répondre.
Signe(s) particulier(s) : Aucun.
Capacité(s) spéciale(s) : Legilimens.
Evolution potentielle et/ou souhaitée : Tout ce que j'espère, c'est qu'il ne finira pas à Azkaban. Qui sait peut-être qu'il retrouvera un esprit sain et qu'il se rangera (hinhin la blague).
Description de votre scolarité: Il n'y a pas grand chose à dire à ce propos. Il fut envoyé chez les Serdaigle où il suivit un cursus assidu, en toute discrétion. Pour autant, il ne fut pas un de ces rats de bibliothèque solitaire, en marge des autres élèves. Bon acteur, il sut bien tromper son monde et sut s'entourer sans aucun problème, bien qu'il n'eut jamais de relations très approfondies avec ses camarades. Nul ne remarqua ses particularités mentales. Personne si ce n'est Dumbledore qui, sans jamais rien en laissé paraître, se méfia toujours du Garçon.
Matières favorites: Potions, métamorphoses, sortilèges.
Matières moins appréciées: Défense contre les forces du mal (le mal ? c'est quoi ?), divination.
Ancienne maison : Serdaigle Age: 20 ans
Comment avez-vous connu Le Crépuscule des Sorciers, un Autre Destin ? Je sais pas, par hasard ...
Avez-vous déjà pratiqué des jeux de rôle sur forum ? De temps à autre, oui.
Vous engagez-vous à poster régulièrement sur le forum ? Si oui, à quelle fréquence ? Dès que possible !
Avatar ? ... Aucune idée.