I/ Identité
Nom: Eva
Prénom(s): Graves
Date de naissance: 6 Juillet 1961
Age - année scolaire: 17 ans – 7ième année
Codes du règlement: **
II/ Profil du personnage
Description :
Si Eva fut autrefois quelqu'un de terne et de renfermé ce n'est plus le cas aujourd'hui. Ses longs cheveux roux rappellent l'ivresse du feu et traduisent avec grâce le caractère dès lors jovial et passionné de la Donzelle. Bien loin d'être un garçon manqué, elle attache beaucoup d'importance à sa propre apparence car il est important pour elle de plaire.
Aux premiers abords, ses grands yeux bleus rieurs laissent penser à une jeune fille de bonne famille, droite et aimable... Ce n'est pas totalement erroné. Sa véritable noirceur est profondément enfouie en elle, dissimulée avec soin dans une boite qui ne s'ouvre que pour protéger ce qu'elle admire le plus. Elle reste malgré tout quelqu'un de mystérieux qui ne laisse entrevoir qu'une seule facette de sa personnalité, chose pas entièrement volontaire. Elle n'a jamais parlé à personne de son passé. Car ce qui n'existe pas pour les autres n'existera pas non plus pour elle.
Eva est assez courageuse, même si la peur ne lui est pas étrangère mais le trait de sa personnalité le plus marqué est sans le moindre doute la ruse. C'est une petite espiègle qui sait obtenir ce qu'elle souhaite et peu lui importe de se brûler si c'est nécessaire. Ses formes généreuses tout en finesse lui offrent un avantage physique évident dont elle sait jouer, se targuant d'un visage parfaitement candide.
[*] Qualités principales: Capable d'une très grande douceur, elle est curieuse et presque toujours de bonne humeur. L'amour qu'elle éprouve pour la magie ne souffre aucune limite, tant qu'elle pourrait sacrifier son existence pour elle. C'est une passionnée, peu revancharde en ce qui concerne elle-même, mais extrêmement revêche lorsqu'on s'attaque à ce qu'elle aime. C'est une protectrice.
[*] Défauts principaux: La colère qu'elle couvre en secret et dont elle ne se débarrassera sans doute jamais et qui la rend impulsive et émotive. Elle peut se révéler prédatrice malgré son jeune âge.
Histoire:
L'Enfance
Eva vit le jour dans un village perdu non loin de Peterborough, une ville d'Angleterre au nord de Londres, loin de ses bruits et curiosités. Si l'idée de vivre à la campagne avait un certain charme, Eva n'en eut jamais conscience. Elle était la quatrième d'une famille de cinq enfants, toute des filles ! C'était un fait assez surprenant qui augurait autant de frasques, de pleures et de chamailleries... Chaque naissance était en réalité, une nouvelle déclaration guerre aux jeune filles déjà présentes, comme une intrusion sur un territoire déjà conquit. Loin de l'idée d'entraide et de tendresse, la relation des jeunes filles entre elles étaient glaciales. Mais ce malaise avait pour origine un autre nom...
Donald Graves était un bucheron à la forte carrure, très grand et large aux mains énormes et rudes. Ses cheveux étaient noirs de jais, ses yeux sombres et renfoncés dans leurs orbites et son visage terne portait un épaisse moustache. C'était un homme sombre et inquiétant qui, il fallait le dire, terrifiait ses enfants.
Martha Graves ne lui était pas vraiment opposée... Petite, forte, très brune et d'une froideur sans égale... Elle était très loin de l'idée qu'on peux se faire d'une mère... Tendre, protectrice et aimante. Tout cela, à ses yeux, n'étaient que faiblesses.
Mais ce qui caractérise le mieux les parents Graves, c'est leur piété... Pas la croyance d'amour et de foi qu'on trouve juste belle et saine, mais l'implacable et terrifiante religion qui forgea le cœur des Inquisiteurs les plus cruels, ceux là même qui pensent sans douter un seul instant... que le feu même est un fait du diable.
Par dessus tout, ces gens là souhaitaient avoir un garçon. Cette fois, c'était le bon, ils en étaient persuadés ! Alors lorsqu'Eva vint au jour, c'était une nouvelle déception. Pourquoi Dieu ne leur offrait-il pas d'enfant mâle ? Avaient-ils donc fauté ? Cette question leur devint une effroyable vérité lorsque de la tête de leur dernier enfant laissa pousser des cheveux d'un roux parfaitement flamboyant. Malgré son état, Martha tint à la nommer comme la première femme que Dieu créa. Cela n'était sans doute que pour mieux tenter de conjurer le malheur... Puisque ses parents semblaient alors moins préoccupés par elle, ses grandes sœurs, Maria, Bénédicte et Marthe, s'en donnèrent à cœur joie et firent de la petite rousse leur souffre-douleur.
La fin de l'Innocence
Malgré la vie difficile qu'elle menait, Eva demeura une jeune fille particulièrement sage, douce et docile. A neuf ans, elle s'était construit un monde de magie dans la forêt qu'elle aimait particulièrement, parlait avec des lapins blancs et se construisait de petits sanctuaires dont elle seule possédait les clés. Pourtant, un épisode tragique de son enfance détruisit tout ce qu'elle avait mit tant de temps à bâtir, lorsqu'un jeune garçon affleurant la quinzaine d'année la surpris, jouant seule dans la forêt. Dans un acte d'un absolu égoïsme, il profana son havre et son innocence. Plus rien ne fut pareil. Lorsqu'Eva rentra chez elle, terrifiée et en pleures ce fut un nouveau couperet. En rage, sa mère lui avait hurlé au visage qu'elle n'était rien d'autre que le fruit du Démon, qu'elle avait été punit et qu'Eva, par sa simple présence, allait ouvrir sa maison à lange des Ténèbres. Elle l'avait giflé et à son retour, son père l'avait rossé à coup de ceinture, ajoutant à son anéantissement. « On ne récolte que ce que l'on sème! ». La douleur... elle dépassait l'entendement. L'incompréhension, le désespoir, les supplications, tout ça ne servaient plus à rien.
La colère...
A force de coup, elle devint une intelligible fureur et c'est à cet instant que le cuir qui la frappait s'enroula tel un serpent agile, autours du cou de son père. Soulagée de cette insupportable souffrance, la jeune fille se retourna et vit son Donald Graves, collé au sol, la langue pendante, ses yeux noirs exorbités dans le vide, ses doigts puissants essayant d'arrêter cette chose qui l'étouffait. Attirée par le bruit, sa mère ouvrit la porte en toute hâte et à la vue de ce spectacle, poussa un hurlement aigu de panique. La force qui retenait son père collée au sol la sangle autours du cou mourut presque instantanément.
L'Adieu
Le lendemain, son père l'emmena à la gare de centrale de Peterborough. Il attendit sur le quais avec Eva, sans rien dire... L'enfant n'osait pas le regarder. Elle gardait contre elle ses affaires et respecta son silence. Le voyage dans le train lui-même fut des plus silencieux. Lorsqu'elle eut enfin la force de lever son regard dans les yeux de son père, elle ne su rien y lire. C'est à cet instant qu'elle comprit qu'elle ne le reverrai plus jamais, que ce soit d'ailleurs lui, sa mère, ou même ses sœurs. Elle n'était plus des leurs. Cela ne la rendit pas si triste... mais leva avant tout une question. Si elle ne faisait plus partie de cette famille, de quoi ferait-elle parti alors ? Lorsque le train arriva à la gare de Cambridge -leur destination- son père se dirigea vers une vieille dame aux cheveux gris noués dans un chignon sévère. De leur conversation, elle n'entendit rien. Elle ne pu que voir feu son père lui tendre une enveloppe et partir. Pas un seul regard en arrière. Eva se retrouvait désormais seule, avec son malheur et la peur panique que ses larmes n'arrivaient pas à adoucir.
L'Orphelinat
La jeune fille passa deux ans dans un orphelinat à Cambridge. Entonnement, elle n'y fut pas si mal. On ne la frappait plus, elle mangeait à sa faim et très bien... Le temps l'avait incroyablement transformé. Eva était devenue une jeune fille turbulente qui se battait plus souvent que nécessaire. « C'est une jeune fille à problème » avait-on dit. Eva s'en fichait, sa bulle n'était plus un havre de paix que des animaux magiques peuplaient. Elle était devenue totalement hermétique à toute éducation religieuse et pendant des mois, elle ne supporta pas d'entendre le moindre psaume.
Poudlard
Le jour de ses onze ans, la jeune fille reçue la visite d'un vieil homme excentrique du nom de Dumbledore et entra à Poudlard. C'était une nouvel étape de son existence et sans doute la plus belle jusque là. Son scepticisme fut bien vite vaincu et c'était un peu de la magie de son enfance qui renaissait alors. Eva entra à Serpentard. Sa scolarité ne fut pas toujours couronnée de succès. Elle avait gardé à la bouche le goût des querelles, tyrannisant ses pairs par des ruses malsaines souvent cruelles. Lors de sa quatrième année, elle frôla le renvoi et décida finalement de s'assagir. Poudlard était devenu sa maison et en être expulsé aurait été une insupportable douleur. Ainsi transféra-t-elle son agressivité dans des activités plus ludiques et s'éprit de passion pour les potions.
Le Dogme
L'absence d'une véritable famille se fit pourtant ressentir. Les jours où les élèves repartaient dans leur famille respective la laissaient amer et animaient en elle de nouveaux brasiers de haine qui, malgré le temps et les ans, ne s'étaient jamais éteint. Les journaux narraient l'effrayante ascension d'un mage noir, un monstre aux idées extrémistes qui pensait que les gens qui ne possédaient pas de pouvoirs devaient être asservi. Les moldus... Ces gens qui, par le passé, pourchassèrent les sorciers pour les anéantir car leur existence était contraire à la volonté de leur dieu. Ce fut une illumination. Sa rancœur avait enfin trouver son origine et sa destination. C'est alors que cette idée germa en elle comme une maladie. Les racines du fiel étaient profondément incrustées et l'infection s'étendit jusque dans les moindres recoins de son corps et de sa tête, devenant partie intégrante de son être.
Sa relation avec les autres changea radicalement. Débarrassée d'un poids, Eva pu enfin s'épanouir. Ses lèvres étaient constamment ornées d'un sourire et malgré sa malice, elle ne terrorisait plus ses camarades. Tout ce qui était imprégné de magie était devenu pour elle, une raison d'aimer, qu'elle soit faite d'ombre ou de lumière. Ce changement de personnalité a su inquiéter certaines personnes de son entourage comme certains professeurs qui redoutèrent une pathologie psychique profonde, mais après de longues discutions, ils en conclurent qu'elle avait certainement mûri.
A travers ce nouveau dogme, elle se rapprocha d'une personne en particulier : Lliane Van Draken. Cette petite blonde au minois ravageur avait été pendant ses premières années, son plus grand belligérant. Ce n'est qu'à l'aube de leur cinquième année à Poudlard qu'elles se découvrirent des affinités inattendues. De fil en aiguilles elle devinrent très vite indissociables l'une de l'autre, vivant leur amitié particulière.
C'est ainsi qu'elle s'entoura de gens qui pensaient comme elle et se rapprocha du domaine le plus obscur de la magie et un homme en particulier l'y aida. Ewan Cowell... Il fut professeur de Défense contre les Forces du Mal pendant trois ans et il fut, pour Eva, une révélation. Sa fascination pour lui la conduisit à l'en rapprocher, surtout lors des cours particuliers qu'il acceptait de lui consacrer car il fallait le dire, dans cette matière elle n'était pas extrêmement douée.
Aujourd'hui Eva Graves entame sa septième et dernière année à Poudlard.
Passions/Hobbies: Les potions, les animaux, qu'elle adore, les sorties, comme les filles de son âge. La magie en générale la fascine, par conséquent, elle passe tout son temps ou presque dans des lieux qui en sont infestés, comme Pré-Au-Lard ou le Chemin de Traverse. Elle aime beaucoup passer du temps avec ses amis, y compris des gens (parfois) peu recommandables qu'on ne trouve plus à Poudlard dans le but d'œuvrer pour la cause. Elle s'intéresse de très très près à la magie noire.
III/ Profil scolaire:
Matières favorites:
Les potions (Très bon niveau), soin aux créatures magiques(Très bon niveau), métamorphose(Niveau moyen), botanique(Bon niveau), défense contre les forces du mal(Niveau moyen)
Matières moins appréciées: Le reste, surtout l'étude des moldus. Pour son plus grand malheur, ce sont des matières qu'elle est obligée de travailler deux fois plus que les autres pour avoir ses ASPIC.
Maison souhaitée : Serpentard
Métier envisagé: L'ignore encore