Le Crépuscule des Sorciers
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 Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black

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Sirius Black
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Sirius Black
A bien dire, ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est le chien.
Sirius Black


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Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty
MessageSujet: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 14:37



    • I/ Identité:



    Nom: Black
    Prénom(s): Sirius Orion
    Date de naissance: 02 mai 1960
    Age: 18 ans
    Lieu de résidence: Londres
    Etat civil : Célibataire, avis aux demoiselles !
    Métier: Actuellement sans emploi, je profite tranquillement de la fortune que m'a légué le vieil Alphie.
    Membre d'une organisation ? Ordre du Phénix, je fais partie des gentils moi !
    Codes du règlement: [CF Wink]
    Personnage inventé ou prédéfini ? Prédef', m'dame
    Quel rang souhaitez-vous ? A bien dire, ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est le chien. (sera-t-il possible de modifier le rang par la suite ?)
    Niveau de Potions ? [A remplir par le Staff UNIQUEMENT]



    • II/ Profil du personnage:


    Description physique:
    Beau, grand, élancé, je suis l'homme de tous vos fantasmes. Nan, plus sérieusement ? Et bien je suis sans conteste le plus beau des Maraudeurs. Bon certes, entre un intello, un petit grassouillet et un binoclard (♥️), la compétition n'est pas bien dure, mais tout de même. Que dire d'autre ? Mes yeux sont gris. Contrairement à ceux de tous les membres de ma famille, ce qui me plait beaucoup. Les quelques filles avec lesquelles je suis sorti (oui, oui, "quelques" ! Vous n'allez tout de même pas croire ces légendes selon lesquelles je me serais envoyé la moitié des filles de Poudlard tout de même ?) ont dit d'eux qu'ils étaient "insondables". Et j'aime à penser qu'ils sont assez déstabilisants. Toujours pour contrarier mes chers parents (vous comprendrez aisément que beaucoup d'aspects de ma vie tournent autour de ce seul but bien que je le nie farouchement), je me suis laissé pousser les cheveux. Hé, ça ne veut pas dire pour autant que je suis un de ces gars sans hygiène qui ont une masse poilue et grasse sur la tête (cette description me fait penser à mon Servilus préféré) ! Les miens sont doux, fins, soyeux, s'arrêtent sagement au niveau de mes épaules et je les coiffe soigneusement tous les jours ! Quant à ma musculature, elle ne fait qu'ajouter à mon physique avantageux puisque je l'entretient régulièrement.
    Quoi ? Je suis trop parfait pour vous ? Bien... Sachez que ma peau, sans être aussi pâle que celle de Lunard a bien du mal à bronzer (ce dont James se vante allègrement !). Un reste de sang aristocratique dans mes veines sans doute. Pour ce qui est du reste, je suis vraiment aussi beau que je vous l'ai décrit précédemment ! Tout le monde vous le dira ! Bon, sauf James mais lui, il est juste jaloux. Il y a également un autre détail... un détail dont bien peu connaissent l'existence : les Maraudeurs, quelques filles qui ont eu l'occasion de me découvrir "plus en détail", c'est le cas de le dire, ma famille... puisque qu'ils sont à l'origine de ce détail. Mon dos est orné de cicatrices nombreuses et diverses. Les unes sont dûes aux coups que m'infligeait ma mère dès lors que je la contrariait, les autres à la canne de mon père qu'il a abattu un certain nombre de fois sur moi dans sa volonté de faire de moi "le digne héritier de la noble famille des Black - toujours purs".

    Description psychique: La première chose à dire, c'est que je suis intelligent. J'entends d'ici James pouffer mais ça n'empêche que c'est vrai. Hé, comment j'aurais eu mes BUSE et ASPIC avec mention si ce n'était pas le cas vu que j'en fous pas une ? Sans compter tous les méandres que mon esprit est capable de parcourir dès qu'il s'agit de faire des blagues aux gens. le plus drôle, c'était pendant cet été passé chez James durant lequel il s'évertuait à démonter toutes les blagues qu'on échafaudait avec son elfe de maison. Et puis, perso, je ne connais qu'une Carte du maraudeur et j'en suis co-créateur, hin ! Ok, Mumus s'est occupé de toute la partie vraiment technico-magico-technique, mais le reste c'est de moi ! 'Fin pas que de moi, mais de moi quand même. Et je fais partie des trois premiers sorciers à être devenus Animagus à seulement quinze ans, alors respect ! Vous êtes vraiment surs de vouloir que je continue ? Ce n'est pas que ça me dérange de vous montrer à quel point je suis exceptionnel mais je n'aime pas me vanter . Non, c'est vrai ! Je vous jure ! Même s'il m'arrive d'en rajouter (et puis je n'y peux rien si je suis parfait !), je ne suis pas quelqu'un de fondamentalement arrogant. Croyez-moi, si je vous faisais rencontrer mes parents, vous comprendriez ce que ça veut dire ! Je fonctionne peut-être par comparaison mais face à eux, je suis un exemple de modestie. Je les déteste tous tellement, avec leur manie du sang-pur... Ils m'ont pourri toute mon enfance, se dressant comme modèles, n'aspirant qu'à voir le gamin que j'étais leur ressembler. C'est raté. J'ai embrassé l'autre camp, le camp de l'égalité, de la fraternité. Je ne supporte pas tous ceux là qui se croient supérieurs. Pour moi, c'est ça l'arrogance. Ce n'est pas le sang qui fait ce que nous sommes. Ce sont nos actes, nos désirs. C'est tellement... minable de juger quelqu'un sur un seul critère. Ok, ok, je sais ce que vous allez dire : et Rogue alors ? Mais Rogue... je vous en reparlerai plus tard. Il n'a pas encore sa place dans mon récit. Bref, trêve de sentimentalisme, c'est bon, vous savez tout ce que vous vouliez savoir ?
    Tiens, je vais juste profiter de ce moment pour préciser un petit truc : je ne suis pas un Don Juan ! Déjà, je m'appelle Sirius (Lord Sirius si vous tenez vraiment à vous en prendre une en me rappelant d'où je viens) et puis les filles c'est pas mon truc. Allez pas comprendre que je préfère les gars, hin ! Ça me fait doucement rire tous ceux qui s'imaginent que Mumus me plait. Certes, c'est mon deuxième meilleur ami, mon Mumus d'amour mais ça s'arrête là ! Bon, après je ne vais pas vous mentir en jouant les prudes hin, j'suis sorti avec plusieurs filles pendant et depuis ma scolarité, j'ai couché avec quelques unes de celles là mais rien d'extraordinaire (enfin en dehors de moi, évidemment). Les légendes selon lesquelles j'aurais couché avec la moitié des filles de Poudlard est entièrement, totalement FAUSSE et alimentée par toutes celles qui, séduites par mon charme fou, se sont vues repoussées ainsi que par James qui, dans sa version, se serait tapé l'autre moitié de Poudlard. Après, je ne nie pas que je suis un séducteur et que j'aime draguer mais je ne le fait pas pour faire souffrir les filles en face de moi, c'est seulement si elles me plaisent (et puis vous n'imaginez pas le nombre de mochetés qu'il peut y avoir à Poudlard ! Sérieusement, si avec James on était vraiment passé dans tous les lits d'appartenance féminine de Poudlard, j'vous jure que c'est lui qui les auraient eu les moches !). Ah ouais, j'avoue que le physique compte un peu pour moi. Bon, ça ne m'arrête pas (la preuve, Peter est un excellent pote), mais disons que c'est un frein certain. Et je terminerai sur quelque chose qui en étonnera surement certains, je suis assez romantique et en règle générale, celles de mes copines avec qui j'ai couché (encore une fois, stop aux rumeurs, je ne suis un adepte des "coups d'un soir"), c'était parce que je ressentais vraiment quelque chose pour elles. Non aux mariages/relations/amours arrangés !

    Qualités principales: Voilà bien un sujet intéressant. Alors, pour vous, je vais tracer un rapide "portrait" de ma personne. Je suis riche, intelligent, charmant autant que charmeur, fort, puissant, drôle, loyal, impressionnant, courageux, intéressant, beau garçon (c'est un euphémisme bien entendu), ce qui ne gâche rien, d'une modestie et d'une gentillesse incroyable (sauf face à Servilus). L'homme de vos rêves en bref.
    Défauts principaux: Des défauts ? Mais pour qui me prenez vous ? Je suis absolument exempt de défauts, la perfection même, je viens de vous le dire !

    Passions/Hobbies: J'ai une passion très marquée pour mes deux amours : Jamesie et Mumus. En dehors de cela, j'apprécie bien évidemment le Quidditch. je suis d'ailleurs en train de travailler sur une variante qui se jouerait sur des motos moldues volantes mais l'idée ne plait pas à Cornedrue. Il est tellement conservateur ce garçon ! Contrairement à mon adorable et estimée famille j'aime tout ce qui est moldu. Enfin en vérité, ça me passionne pas vraiment vraiment mais ça les fait enrager tous ces sangs-purs-qui-pètent-plus-haut-que-leurs-petits-culs-de-snobinards alors forcément, ça m'intéresse.

    Famille : Vous êtes certains de vouloir que je vous inflige ça ? Nan, c'est pas pour dire mais cette saleté de famille ça remplit quant même une pièce entière chez mes chers parents. Bon allez, je vais vous faire la version courte, ok ? Alors mes parents justement : Orion Black et sa femme, la douce Walburga. Tous deux de sang pur évidemment, certainement cousins d'une façon ou d'un autre. Entièrement d'accords avec Vous-Savez-Qui mais sans pour autant s'engager à ses côtés au cas où les choses tourneraient mal. Ah bah que voulez-vous, le courage c'est pas leur truc. Eux, c'est plutôt manipulation, petits airs hautains et réceptions géantes. Tout, tant qu'on ne leur demande pas de mettre les mains dans la merde. J'verrais très bien ma mère vous organiser une foutue réception de soutien "à cette noble cause", vous voyez le genre ? Le style : "je suis avec vous mais pas trop quand même". Ces deux là ont eu la bonne idée de me pondre un p'tit frère. Un gamin un peu plus jeune que moi, Serpentard jusqu'au bout des ongles et qui, lui, ne cache pas son admiration pour le Seigneur des Ténèbres. Ce que mes parents encouragent vivement ("regardez comme nous vous soutenons, nous vous envoyons notre plus jeune fils"). A vrai dire, je n'ai jamais trop considéré Regulus comme mon frère. Jusqu'à mon entrée à Poudlard j'étais, en dépit de tout, le préféré de nos parents qui voyaient en moi leur héritier. Et lui, il valait pas beaucoup plus que Kreattur ! Et après j'étais trop occupé à les faire enrager pour me préoccuper d'un petit frère. Sans compter qu'entre deux, j'avais rencontré James. Alors Regulus, forcément, il faisait pas le poids à côté de mon Corny !
    Comme je l'ai très vaguement évoqué plus haut, mes parents possèdent un elfe de maison. 'Fin on peut pas dire que ce soit de la famille, c'est qu'un elfe quoi mais en attendant c'était le serviteur zélé de ma mère et son espion dans toute la maison. Vous imaginez vous, ne pas pouvoir vous... satisfaire en solitaire sans avoir deux yeux de fouines qui vous observent par les interstices de la porte ? Et qui ensuite s'empressent d'en parler à votre mère ? Nan sérieusement, c'est l'horreur.

    Sinon, après je pourrais vous raconter pendant des heures l'intégralité de mon arbre généalogique mais franchement, croyez-moi, vous vous feriez sérieusement chier ! Et c'est pas dit que vous vous y retrouviez pour autant ! Pour résumer j'vous dirais que j'suis cousin avec tous les sang-purs du pays à un degré ou à un autre. Ce qui me fait une belle jambe, vous vous en doutez. Bon, dans le temps y'en a des biens, style Meda qui est ma cousine directe (mais j'préfère même pas vous parler de ses soeurs !) ou les Weasley (mais là ça remonte à je sais pas combien de générations pour le cousinage) mais dans l'ensemble c'est tous des pauvres snobinards qui lèchent les pieds de Vous-Savez-Qui et se croient tout puissants.

    Histoire (Part I)

    Bien, reprenons. Je suis Sirius Black, troisième du nom, fils ainé d’Orion et Walburga Black, héritier de la noble et puissante famille des Black – toujours purs. Énoncé comme ça, ça paraît classe, n’est-ce pas ? On s’imagine aussitôt un grand manoir familial plein de mystères, une vie aristocratique et luxueuse… Sans compter qu’à « héritier », on s’imagine tout de suite le gamin hyper attendu, choyé, entouré… Attendu, oui. Pour le reste, vous repasserez !

    Au fil des mariages divers, ils n’étaient plus que deux hommes à pouvoir transmettre le nom des Black : Orion, mon père et Cygnus, le frère de ma tendre mère. Son autre frère, Alphard, semblait peu attiré par l’idée du mariage (personnellement, j’irais même jusqu’à dire qu’il s’en contrefichait de tout ça : le sang, la fidélité aux Black, le devoir d’engendrer, etc…). Bon, ça semblait pas complètement foutu. Sauf que Cygnus eu l’excellente idée de faire trois filles à sa femme qui décréta ensuite qu’elle n’aurait pas plus d’enfants. En bref, nous sommes en 1959 et toutes les branches de la famille Black semblent bouchées. Restait mon père… L’union d’Orion avec sa cousine (plus ou moins éloignée) Walburga était une évidence pour tous. Tous deux descendants de la noble famille des Black – toujours purs, il leur incombait d’assurer la pérennité du nom en engendrant un fils. Je passerai sur la joie familiale ambiante à l’annonce de la grossesse de ma mère. L’enfant à venir serait un garçon, un mâle, un homme qui à son tour transmettrait son nom aux générations futures. Et lorsqu’effectivement je vins au monde, nourrisson vigoureux, tous étaient convaincus qu’il n’y avait plus à s’en faire concernant la continuité de notre si noble et si respectable famille.

    À quel moment les choses ont-elles dérapées ? La naissance d’un second enfant dans le couple suscita certes de l’enthousiasme mais rien en comparaison de la liesse qui m’avait accueillie. Pour tous, j’étais l’Héritier des Black. Et mes parents étaient bien décidés à inscrire cela en moi. Mon éducation devait passer avant tout, il était absolument essentiel que je leur succède. Coûte que coûte. Pour vous dire vrai, je pense que mes parents ne se sont jamais aimés. Ce mariage fut arrangé au mieux afin de pallier le manque d’héritier mâle et cette rancœur, alliée à leur volonté de faire de moi un véritable Black les rendait hautains, froids, ce que je devais à mon tour devenir pour leur succéder en tout honneur.
    Pour tous, j’étais un miracle. Confié aux bons soins d’une lointaine cousine qui vint un temps habiter chez nous (vous ne vous imaginiez tout de même pas ma mère changer une couche j’espère !), j’imitais très vite les adultes de mon entourage, parcourant la maison de long en large, la tête haute, regardant chacun avec un de ces regards mi- fier mi- incertain que peut avoir un enfant de deux ans évoluant dans un milieu on ne peut plus aristocratique. Régulièrement, ma mère organisait des réceptions géantes auxquelles était invitée toute la bonne aristocratie sorcière (comprendre par-là : tous les sangs-purs et autres partisans de la lutte anti-nés moldus) durant lesquelles elle m’arborait comme un véritable trésor.
    Et toute la soirée durant, je me retrouvais promené de-ci, de-là… Vous avez déjà vécu ça ? Ces soirées où vos parents et leurs amis se réunissent et vous devez faire la bise à tout le monde ? C’était un peu le même principe. Je me devais de saluer chaque invité un à un, du haut de mes deux ans, mené par ma mère au cours des premières minutes mais qui me renvoyait bien vite à cette cousine qui me faisait alors faire le tour de chacun des convives, craignant plus que tout les colères de ma mère qui, en fin de soirée, s’assurerait de ma parfaite tenue en glissant aux partants quelques mots doucereux qu’elle maitrise si bien : « mais j’y pense, mon cher, avec vous eu l’occasion de rencontrer mon fils ? N’est-il pas le digne fils des Black ? » ou encore « j’espère que mon fils est venu vous témoigner toute l’amitié que nous vous portons ». Ouais, j’étais haut comme trois pastèques et déjà censé briller en société. Et si la moindre de ces remarques n’était pas absolument positive, ma mère déchainait sa colère – non pas sur moi, son fils chéri – mais sur celle censée m’apprendre à me comporter en société.

    Ah ça, il y en a eu des précepteurs chargés de m’apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur la vie mondaine. Mais je n’étais pas un élève très attentif, vous vous en doutez. Et eux subissaient les foudres de ma délicate mère pour leur incapacité à m’apprendre tout cela. J’ai appris à parler avec un précepteur, qui m’expliqua comment s’adresser à telle ou telle personne, à marcher avec un autre de la manière la plus noble qui soit, aristocratiquement et la tête haute. Et pendant les cinq premières années de ma vie, il y eu cette cousine lointaine qui s’occupait de mes moindres besoins. En vérité, je ne sais pas qui elle était réellement. Je ne connais même pas son nom. Elle était… gentille. C’est tout ce dont je me souviens d’elle. Il s’agissait probablement d’une jeune fille dont les parents avaient été barrés à une génération ou une autre pour déshonneur quelconque et qui souhaitait se racheter aux yeux de sa prestigieuse famille de la faute de ses géniteurs. Mais être un Black cela ne s’improvise pas. On l’a dans le sang et l’éducation ou on ne le devient jamais. Et en dépit de tous ses efforts pour plaire à ma mère et m’élever au mieux, elle ne pouvait s’empêcher de me parler aussi de ce dehors libre dont j’ignorais encore tout, confiné que j’étais dans le manoir pour « éviter les influences néfastes de l’extérieur », elle me parlait de gens sans pouvoirs magiques… Elle me parlait de tolérance et d’amour en bref. Un amour qu’elle me donnait inconditionnellement, comme à son propre fils. Et petit à petit, tout cela faisait jour en moi. Plutôt que de jouer à persécuter mes soldats moldus par mes petits soldats sorciers, je les faisais se battre ensemble contre une menace bien pire : l’ours en peluche ! Et elle, elle me surveillait du coin de l’œil, amusée. Dans cette famille guindée et enfermée dans ses convenances de froideur, elle était la seule chaleur qui me soit prodiguée, et ce dans le plus secret.

    Et puis, ma mère décida d’organiser une fête extraordinaire pour fêter mes cinq ans. Si la naissance de Regulus, deux ans auparavant, avait augmenté le prestige de ma mère, en tant que génitrice de deux descendants mâles qui permettraient la continuité de la noble lignée des Black – toujours purs, les regards étaient bien vite revenus se tourner vers moi. C’était sa façon à elle d’entretenir son image que de se montrer comme une mère prête à tout pour l’Héritier. En plus des convives habituels, leurs rejetons de tous âges étaient présents afin de célébrer mon anniversaire comme il se devait. Cette idée me rendait enthousiaste : d’ordinaire, seuls les adolescents pouvaient prétendre assister à ce type de soirées mondaines en dehors de chez eux ce qui fait que je ne connaissais pas d’enfants de mon âge. Cela me changerait du piètre compagnon de jeu qu’était Regulus, bien trop classique à mon goût dans ses préférences, d’autant que – je m’en étais vite rendu compte – ce cadet que je rejetais ne supportait pas la solitude et s’en allait alors demander à notre elfe de maison, Kreattur, de bien vouloir jouer avec lui ce qui m’évitait d’avoir ce perpétuel espion de ma mère sur le dos. Comme vous pouvez le constater, j’étais déjà très malin comme enfant. Enfin, revenons-en à cette fameuse fête. Il y avait bien sur mes cousines mais elles étaient déjà trop âgées pour être intéressantes. Bellatrix, attentive à plaire à tous, n’était que flatteries fausses avec moi, m’adressant les plus grands sourires pour me pincer par derrière et Narcissa, soucieuse de suivre l’exemple de son ainée se comportait de la même manière, m’accordant cependant dans ses jeux des rôles toujours assez flatteurs. Seule Andromeda ne me traitait pas comme un petit prince et, loin de m’en plaindre, elle me rappelait au contraire cette cousine qui m’élevait.
    J’étais émerveillé. Tant d’enfants de mon âge ! Le goûter fut délicieux, les elfes de maisons s’empressant de servir chacun en jus de citrouille, gâteaux et bonbons divers. Puis vint le moment des jeux. Les adultes s‘en furent boire le thé dans le Grand Salon, nous abandonnant dans la Salle de jeux sous la surveillance des ainés et de quelques elfes de maisons. Et ce fut-là que je fis l’erreur de ma vie. Flatté de toute cette attention que l’on me portait – j’étais habitué à l’admiration des amis de ma mère mais jamais je n’avais bénéficié d’autant d’importance que ce jour-là, entouré d’une petite cour d’enfants ayant pour consignes de tout faire pour me plaire – je me décidais à leur proposer des jeux à l’image de ceux qui m’égayaient chaque jours, jeux dans lesquels les moldus étaient égaux des sorciers. Et du haut de mes cinq ans, je compris bien vite, à la stupeur qui s’inscrivit sur les traits de mes nouveaux camarades, que je venais de proférer une énormité. Et sans que j’aie le temps de rattraper ma bourde, je vis Regulus partir en courant, suivi de Kreattur qui le suivait comme son ombre.
    Avec un petit rire, je fis passer l’incident pour une plaisanterie et les jeux reprirent tout doucement. Mais le mal était fait. Cette immonde petite peste de Regulus avait tout raconté à ma mère, devant tous ses amis, alors même qu’ils parlaient de cet homme au pouvoir grandissant, qui s’était octroyé le titre de Lord et semblait avoir la ferme intention de mettre en application les idées de Salazar Serpentard, passant notamment par la réduction en esclavage des moldus et l’éradication des sang-de-bourbe… Et tous, lorsque mon frère débarqua dans le Salon, approuvaient fermement la menée d’un tel projet à terme.

    L’humiliation de ma mère fut totale. Moi, son fils chéri, son ainé, sur qui elle fondait toute son importance, qu’elle présentait comme le digne héritier des Black, je venais de proposer de mettre à égalité les sorciers et les autres ? Au-delà du coup que je venais de lui porter ainsi, bien involontairement, c’était sa capacité à éduquer l’héritier des Black qui venait d’être remise en question. Mais elle-même savait parfaitement que son seul apport à mon éducation avait été le choix des précepteurs divers et surtout de cette jeune cousine pour m’élever. Dès le soir, elle se déchaîna sur la malheureuse qui s’en fut dans l’heure avec interdiction de m’approcher de nouveau. Je ne la revis jamais. Quant à mon père, dont je vous ai très peu parlé jusque-là, il n’était que rarement là, fuyant une qui lui avait été imposée, remettant sur elle tout le soin et la responsabilité de m’élever. Sa colère, lorsque parvinrent à ses oreilles des rumeurs de ce qui s’était passé ce jour-là, fut impressionnante. Envers ma mère tout d’abord qui avait crût bon de ne pas s’occuper de moi en personne et m’avait confié « à une stupide petite dinde indigne de prononcer jusqu’au nom des Black». Puis il se tourna vers moi. Alors que ma mère me considérait comme une innocente petite victime corrompue par des pensées malsaines sans pouvoir rien y faire, mon père considéra de son devoir d’ancrer mon erreur dans ma peau. Une baffe tomba. Puis une seconde. Et finalement, se fut sa canne qui s’abattit sur mon dos blanc y marquant les toutes premières balafres…

    À partir de ce jour, ma vie changea du tout au tout. Terminés les câlins, les histoires avant le sommeil, terminés les sourires si pleins de tendresse de cette cousine que j’aimais tant. Terminée la consommation de friandises qu’elle m’offrait parfois avec un petit sourire de connivence et un clin d’œil, terminée cette complicité unique au milieu de l’entourage froid et hautain qui m’entourait…

    Et moi, tel un gamin que l’on prive de son jouet favori, j’ai commencé à me rebeller. Quoi, alors que j’avais toujours fait ce que voulait ma mère, elle me privait aujourd’hui de la seule personne qui ait vraiment d’attention pour moi ? Cette injustice me révoltait et j’étais bien décidé à ce qu’il n’en soit pas ainsi. Mais que peut faire un enfant de cinq ans face à ses parents ? J’ai bien vite compris que ces attentions doucereuses qu’avait ma mère envers moi ne s’adressaient pas réellement à moi, Sirius, mais bien à l’Héritier des Black. Peu à peu, je commençais à devenir désobéissant, impertinent, refusant d’obtempérer aux ordres qu’elle me donnait. Alors sa main s’abattait sur ma joue en un gifle douloureuse et Kreattur était ensuite chargé de me ramener dans ma chambre dans laquelle je restais plusieurs jours sans pouvoir sortir ni manger, porte verrouillée. Oh, je sais ce qu’ils espéraient. En dépit de tout, en dépit de ma haine croissante envers eux, en dépit de l’attitude servile de Regulus et de ses idées si proches des leurs, je demeurais l’ainé, l’Héritier. Mes parents s’acharnaient à me faire rentrer dans leur rang. Mon rôle de petit prince dans les soirées était toujours le même. Seulement c’était maintenant seul que je me devais de complimenter et de remercier chacun. Et au moindre manquement… Un feu d’artifice de coups s’abattait sur moi dès le départ des convives.

    A sept ans, j’étais devenu un parfait rebelle. Je savais exactement comment faire enrager ma mère, ne manquait aucune occasion de « faillir » à mon statut « d’Héritier de la noble et très ancienne lignée des Black – toujours purs » et avait reçu plus de coups que je ne savais en compter. Et je n’hésitais pas à clamer qu’un jour je m’en irais, et que j’empêcherais Qui-Ils-Savaient de faire ce qu’il voulait et… et souvent c’était à ce moment de la phrase que la baffe tombait. Je n’avais de cesse de me désolidariser d’eux. Et ils n’avaient de cesse de vouloir me rappeler qui j’étais sensé être. Depuis deux ans, j’endurais, sans discontinuer, les brimades, les engueulades, les privations. Je multipliais les caprices, mettais des bâtons dans les roues de Kreattur, martyrisait mon petit frère… En fait non. Il semblait que le fait que j’ai, ne serait-ce que l’envie, de martyriser mon frère soit un signe que je n’hésiterais pas à écraser les plus faibles que moi, ce qui paraissait extrêmement encourageant à mes parents. Et plus je subissais, plus je les haïssais. Plus je subissais et moins j’en disais, conservant mes pleurs et mes cris tout au fond de moi afin de ne pas leur montrer combien j’avais mal, tant physiquement que moralement. Après que mon père m’ait un jour lancé, voyant mes larmes de douleurs, que cela me servirait de leçon, j’ai décidé de ne plus rien laisser paraitre. Mais au fond de moi je n’en pensais pas moins.
    Je les haïssais tous avec leur manie du sang pur…

    C’est également à cette époque que se manifestèrent mes pouvoirs pour la première fois. Nous étions alors en visite chez mon oncle et ma tante. Ma mère prenait le thé avec eux, mes cousines écoutant poliment, donnant une impression d’enfants parfaites tandis que mon frère jouait à côté. Pour ma part, j’étais puni, pour changer, et devais rester à côté du fauteuil de ma mère sans avoir le droit de dire un mot. De temps à autre, l’une d’entre elle s’autorisait à prendre un biscuit qu’elle trempait alors délicatement dans sa propre tasse. Narcissa était très doué pour cela. Elle mettait tant de distinction dans sa manière de « déguster » le tout qu’elle parvenait à manger bon nombre de biscuits sans qu’on l’en blâme. Et moi, je restais là assis à terre, sans avoir le droit de manger un biscuit. À vrai dire, cela faisait déjà deux jours que je n’avais pas mangé. Ma bonne conduite chez ma tante était la clef de la fin de cette punition. Régulièrement j’échangeais un regard lourd de sens avec Meda – dans lequel nous faisions passer tout notre agacement pour cette famille enfermée dans ses convenances et ses convictions – mais qui n’osait cependant pas contredire l’interdiction de ma mère et venir me tenir compagnie. La conversation d’éternisait autour des études des trois sœurs. Andromeda avait beau être la plus brillante des trois, son admission à Serdaigle, sans être véritablement honteuse pour la famille la mettait quelque peu en dessous de ses deux sœurs pourtant bien moins intelligentes qu’elle. Finalement, sur une aimable demande de ma tante, Bella et elle se levèrent pour débarrasser la table basse. Chargée du plat de gâteaux, Meda s’était alors arrangée pour, en passant près de moi, me glisser un biscuit des mains. Mais je n’avais pas eu le temps de le cacher pour le manger plus tard loin du regard de ma mère que Bellatrix qui suivait sa sœur me l’arrachait de la main, déclarant d’un ton péremptoire qu’un « puni n’avait pas le droit aux biscuits ». La colère qui m’envahit suite à cette intervention gratuitement mauvaise de sa part déclencha pour la première fois ma magie qui frappa la théière qu’elle tenait. Celle-ci explosa littéralement, déversant son contenu tout autour et notamment sur ma si charmante cousine qui se mit à hurler. Bien que je ne sois pas sciemment responsable de la catastrophe, je vous laisse imaginer quelle fureur fut celle de ma mère et quelles punitions s’ensuivirent. Autant dire que mon premier rapport avec la magie fut quelque peu difficile. D’autant que le peu de maitrise que j’en avais ne me permettait pas d’en user pour compliquer encore la vie de mes parents.

    Néanmoins, je perdais peu à peu cet esprit combattif. À force de coups, mes parents étaient parfois parvenus à me faire garder le lit plusieurs semaines durant. Pourtant rien ne parvenait à éteindre cette étincelle de révolte au fond de moi. Les jours et les mois passaient lentement. Mais si les privations n’avaient aucun effet sur mes pensées, je m’affaiblissais de plus en plus, je n’avais plus la force physique de me révolter autrement que par le refus. Mon corps, vaincu par trop de mauvais traitement finissais par ne plus répondre à ma volonté. Pour mes parents cette faiblesse croissante était un signe de ma prochaine reddition. Et pourtant non. Et ce refus total d’obtempérer m’affaiblissait d’autant plus. Et ce qui devait arriver arriva : je commençais à perdre conscience de plus en plus régulièrement. Peu de temps, juste une ou deux heures, le temps pour mon corps d’absorber en partie les douleurs qui me tenaillaient. Personne ne s’en inquiéta outre mesure : l’Héritier des Black se devait de toute façon d’être capable d’endurer le pire et surtout, il était impératif que celui-ci se décide à se comporter de manière à faire honneur à ses ancêtres.

    Ce fut Andromeda qui tira la sonnette d’alarme. J’avais dix ans et quelques mois et ces prompts évanouissements survenaient depuis maintenant plus de deux ans sans que mes parents n’aient d’autres réactions que de me faire boucler dans ma chambre par Kreattur en attendant mon réveil. Meda avait dix-sept ans depuis peu et en vue de devenir Médicomage après ses A.S.P.I.C., elle s’intéressait de plus en plus à tout ce qui concernait la santé. Voyant dans quel état de faiblesse physique et morale j’étais alors, elle prévint mes parents du danger que je courais. Il ne lui fallut pas moins de deux heures pour parvenir à extorquer à mes parents la permission de m’emmener à Sainte Mangouste dans les plus brefs délais.
    Les médicomages diagnostiquèrent un important rejet de la magie, un rejet tel qu’il aurait pu, à terme, m’être mortel si Andromeda n’avait réagi à temps. Mon dégoût de leurs idéaux racistes, de ce qu’ils voulaient que je sois s’étendait à la magie toute entière, moi qui ne connaissais aucun sorcier qui ne soit pas à leur image. Il y avait cette cousine, bien sûr, mais depuis bien longtemps son visage avait disparu de ma mémoire ainsi que tout ce qui se rapportait à elle en dehors de l’impression floue d’une extraordinaire gentillesse. Et il y avait Meda, Meda qui me sauva en diagnostiquant cette grave maladie qui aurait pu faire de ma magie une force totalement incontrôlable par quiconque.
    Mes parents dépensèrent une fortune pour étouffer l’affaire. Pour tous j’avais été hospitalisé pour une simple appendicite. Personne ne sut jamais rien de la terrible maladie qui aurait pu m’emporter en dehors de mes parents, de Meda et moi et des deux médicomages qui m’avaient soigné. Cette histoire eue au moins pour point positif de montrer les grandes capacités de Meda et de lui assurer une place à Sainte Mangouste dès sa sortie de l’école.
    Quant à moi, les médicomages auraient aimé me garder plus longtemps sous leur aile, conscients que l’enfer que je vivais serait difficile à enrayer tant que je serais chez mes parents mais aux yeux de mon père, il n’était pas question que je demeure à l’hôpital sans raison et face à son argent et son influence, ces deux soigneurs n’avaient aucune chance de me sauver de lui. Je suis donc rentré, restant alité encore pendant un mois. Cependant, on les prévint qu’une rechute restait possible et que des émotions trop « violentes » pourraient être fatales. Le sous-entendu était clair et si mon père répondit sur un ton froid qu’il n’entendait pas laisser à des étrangers la possibilité d’ingérer dans ses affaires familiales il prit cependant note et les privations se firent moins nombreuses moins dures. La souffrance que j’avais éprouvé me rendait également moins prompt à me rebeller ce qui réjouissait on ne peut plus mes parents. Suite à cette maladie j’avais appris deux choses. D’abord qu’il existait des gens qui se souciaient réellement de moi tels que Meda ou ces deux hommes, des inconnus pourtant, qui avaient semblés si inquiets à l’idée de me renvoyer chez moi et ensuite que le monde ne s’arrêtait pas à ce que j’en connaissais. Bien sûr, je l’avais appris dans des cours théoriques de géographie, d’histoire et autres, mais la marge était grande entre ce monde dont je prenais réellement conscience et cet autre, lointain, inscrit dans mes livres. Et ce monde n’attendait que moi. Qu’importe qui ils voulaient que je sois, qu’importe leurs projets pour moi. Le monde était vaste, bien plus vaste que je ne l’aurais imaginé de prime abord et je savais qu’un jour je partirais sans plus jamais revenir dans cette maison que je détestais. Cette assurance me donnait le courage nécessaire pour accepter sans plus me révolter. Et je savais que plus grande serait leur illusion de ma docilité plus dure serait leur chute lorsque je m’enfuirais pour de bon de cette vie qu’ils avaient déjà tracée pour moi sans me demander mon avis.

    Le mois de mai arriva et avec lui je pris onze ans. Et la lettre arriva. Bien évidemment, mes parents n’en montrèrent aucune satisfaction tant cela paraissait évident. Ils firent le nécessaire pour que les courses nécessaires à mon entrée à Poudlard fussent faites dans les plus brefs délais, payant le prix qu’il fallait pour que le tout soit de la meilleure qualité. Ils firent déplacer Ollivander en personne pour ma baguette. Je m’en souviens encore : il est arrivé en traînant derrière lui un traineau complet de baguettes diverses dans leurs si belles boites. Pourtant, alors que tous les enfants sorciers de mon âge étaient surexcités au moment de l’acquisition de leur première baguette, cela me sembla… fastidieux. Le marchand ne cessait de grommeler que quelque chose n’était pas prévu, qu’il y avait des incohérences. Aucune des baguettes qu’il essaya de s’accorda à moi. Marmonnant toujours, il avait demandé la permission à mes parents de transplaner quelques minutes dans son magasin afin de récupérer quelques autres baguettes, plus à même de me convenir. Ce fut finalement une baguette de figuier de 29,2 centimètres porteuse d’une plume d’hypogriffe. Je ne compris pas tout de suite la surprise d’Ollivander. Ce ne fut que quelques années plus tard, lors d’une promenade sur le Chemin de Traverse que j’eu l’occasion de l’interroger à ce sujet. M’observant de son regard perçant, il m’avait alors demandé si j’avais la moindre idée de ce que représentait ma baguette. Bien évidemment, je n’en savais rien. Il me répondit alors qu’il était heureux que mes parents soient aussi ignorants que moi en la matière car sans doute n’auraient-ils pas apprécié de savoir que leur fils s’était lié à une baguette dont le bois était symbole de volonté de survie, la générosité, la richesse naturelle, le courage, et l'intelligence et qui, associé à un animal au caractère ombrageux et indépendant prenait soudainement bien du sens à mes yeux. Mais revenons-en à ces quelques emplettes. La meilleure couturière sorcière de Londres fut ensuite sommée de se rendre au 12 pour me pourvoir d’une garde-robe complète, toujours en vue de mon entrée à Poudlard. Vous vous en douterez bien, je n’eus le droit ni à un animal de compagnie ni à aucun autre cadeau. Mais de toute façon, je n’en avais pas grand-chose à faire. Qu’allait être Poudlard sinon une prison parmi tant d’autres ? Certes, je n’aurais plus à subir mes parents mais je n’avais guère de doute sur ma répartition et l’idée de passer sept années entières à côtoyer ces fils à papa que je détestais tous autant qu’ils étaient, à dormir dans le même dortoir qu’eux, à les savoir tout disposés à s’attirer les bonnes grâces des Black par des flatteries à mon égard et des récits détaillés de ce que je ferais de mes journées… Et puis, je suis maintenant intimement persuadé que mon père se disait alors qu’il s’agirait là d’une expérience qui me forgerait. À vrai dire, je pense même qu’il avait alors prévu de demander aux fils de ses amis de m’expliquer autrement ce qu’impliquait notre rang d’aristocrates là où lui-même avait échoué lamentablement. La perspective n’était donc pas des plus réjouissantes.


    Signe(s) particulier(s) :
    La perfection, ça compte ?

    Capacité(s) spéciale(s) :
    Animagus chien ! Et pas n'importe quel chien : un très très très beau chien noir !

    Evolution potentielle et/ou souhaitée : (Pour les personnages prédéfinis, vous devrez nous faire part de l'évolution de votre personnage dans les romans de J.K. Rowling.)




    • III/ Profil scolaire:


    Description de votre scolarité:
    Ma scolarité ? Surement la meilleure partie de ma vie jusque là ! Trois potes exceptionnels, une victime de choix et des notes tout à fait correctes sans en glander une. Que demande le peuple ? Sincèrement, avant d'y aller, je pensais que ça allait être pire que le bagne. Et ça l'aurait été si les choses avaient été telles que mes parents le souhaitait. Manque de pot (et heureusement pour moi), rien de ce qui est arrivé au cours de ces sept années n'a été tel que prévu. J'ai décroché mes B.U.S.E. avec mention, idem pour les A.S.P.I.C. en me donnant le moins de mal possible, je suis devenu Animagus et j'ai découvert ce que le terme "ami" pouvait vraiment signifier. Alors maintenant, j'ai toute ma vie devant moi mais j'ai bien l'intention de ne pas oublier un certain nombre d'importantes leçons que Poudlard m'a enseigné. Et je ne vous parle pas des cours !

    Matières favorites: Métamorphose, DCFM, Quidditch
    Matières moins appréciées: Tout le reste !

    Ancienne maison : Gryffondor, What else ?





    • IV/ Votre profil:


    Age: 18 ans, presque 19
    Comment avez-vous connu Le Crépuscule des Sorciers, un Autre Destin ? En écumant le net à la recherche d'un bon forum sur les maraudeurs
    Avez-vous déjà pratiqué des jeux de rôle sur forum ? Oulah ! J'ai commencé en seconde et cela fait maintenant un an et demi que j'ai mon bac. Je vous laisse tirer les conclusions ^^
    Vous engagez-vous à poster régulièrement sur le forum ? Si oui, à quelle fréquence ? Of course darlings ! Dès que j'aurais des réponses !
    Avatar ? Euh, celui des PVs, mais j'avoue ne savoir rien d'autre sur lui.


Dernière édition par Sirius Black le 22.01.11 0:29, édité 6 fois
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Célène Floddensurrey
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 15:23

Bienvenue parmi nous cher Sirius !

Je te fais grâce du dernier code, et je crois que je vais aller modifier le règlement car tu n'es pas le premier à faire la réflexion qu'il lui en manque un. Il doit y avoir un problème de lisibilité. Smile

Je suis ravie de voir que tes recherches aient porté ton choix vers nous !

Bon courage pour ta fiche Wink
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Eva Graves
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 15:36

Hellow Mister Black !
Je suis heureuse de t'accueillir parmi nous, c'est une bonne nouvelle.
Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions nous sommes là !
Biz Biz

Je hais les codes en ce qui me concerne oô
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 16:18

UN SIIIIIIIIRRRRRIIIIIIIUSSSSSSSSSS!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bienvenue parmi nous Padfoot!!!! Very Happy
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Sirius Black
A bien dire, ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est le chien.
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 16:22

    Merci beaucoup de votre accueil Very Happy Je ne finirais surement pas ma fiche avant la fin du week end par contre.

    MUMUUUUUUUUUUS Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black 744325 Mon p'tit loup Very Happy

    Histoire (Part II)


    Et puis le 1er septembre vint.
    Inutile de préciser qu’il n’y eut personne pour m’accompagner à la gare. Narcissa exprima bruyamment sa joie d’avoir l’honneur et le plaisir de devoir garder un œil sur moi, notamment pour le passage du mur entre les quais. Elle s’obtempéra avec sa grâce naturelle non sans auparavant grommeler qu’elle n’était pas une nourrice et qu’il était hors de question qu’elle s’encombre d’un « gamin » alors que ses amies n’attendaient que son retour. Vous ai-je déjà parlé de la prétention comme un trait familial majeur ? Bref, ce fut donc en suivant ma si attentionnée cousine – « pas à moins de cinq mètres, sinon je te transforme en véracrasse, compris ? » – que je franchis pour la première fois cet étrange mur de brique amenant sur le quai 9 3/4. Je connaissais la théorie et après avoir vu un certain nombre de jeunes sorciers – ou du moins supposais-je que ç’en était – traverser sans encombre, je me décidais à mon tour à tenter l’expérience. Cette longue hésitation avait permis à ma cousine de se débarrasser de mon encombrante présence mais une fois sur le quai, il aurait été difficile de se tromper de train, le Poudlard Express crachant de toute la force de ses cheminées rouges des panaches de fumées impressionnants. Sans compter qu’il était inscrit sur ses flancs, en lettres dorés, sa destination. Empoignant ma lourde malle, je parvins – non sans peine – à la hisser dans un wagon et me laissais tomber dans un compartiment libre avec soulagement. J’étais à peine installé qu’un petit binoclard ne semblant pas connaître l’utilité d’un peigne.

    - Salut ! T’es tout seul ? J’peux m’installer ? C’est trop galère, y’a du monde dans tous les autres compartiments. [/b]

    En fait, je n’avais pas vraiment eu le temps de répondre que déjà il reprenait.

    - T’entres en première année ? Ouais, remarque t’as pas la tête d’un habitué. Tu veux aller dans quelle maison ? Gryffondor, c’est le top. Les autres ça vaut pas grand-chose si tu veux mon avis.

    Et ce fut ainsi durant tout le trajet. Enfin pas exactement. Au bout d’une demi-heure à l’entendre déblatérer sans arrêt de son exaltation d’aller à Poudlard – « et, au fait, tu sais qu’il parait que y’a plein de passages secrets là-bas ? Ce serait trop cool d’en découvrir un, non ? », j’avais réussi à placer quelques mots. Moi qui n’avais jamais entendu mes proches aligner plus de trois mots sans une bonne raison – notez que « Sirius, viens ici !» ou « SIIRIIIUUUUS ! » ne nécessite pas l’utilisation des trois mots précédemment mentionnés – la capacité que ce gamin avait à parler pour le plaisir m’impressionnait plutôt. Et croyez-moi, j’y ai très vite pris goût ! Pour la première fois de ma vie, je pouvais parler avec quelqu’un qui s’en foutait bien de savoir qui j’étais – à vrai dire, l’autre ne semblait n’avoir aucune idée de mon identité, n’avait posé aucune question sur le sujet et ça me plaisait assez – et je me suis découvert, moi aussi, une grande compétence pour le bavardage-inutile-mais-qui-éclate-quand-même. Le chariot de bonbons passa sans vraiment nous perturber. Enfin sur le coup, parce qu’ensuite l’ébouriffé se sauva à toute vitesse en gueulant « M’dame, m’dame attendez-moi ! ATTEEEENDEEEEZ ! ». Je savais que la suite ne serait pas aussi drôle mais pour le moment, je m’amusais bien et j’en avais presque envie de sourire. Bon, ok, j’avais une banane sur le visage tellement j’étais content de ce nouveau copain et j’évitais soigneusement de penser au moment où il découvrirait qui j’étais. En attendant, confortablement installé sur ma banquette, j’attendais son retour tout en gardant un œil sur ses affaires, comme il me l’avait demandé – « Par Merlin, le chariot de bonbons est passé ? Meeerde, bon, t’gardes un œil sur mes affaires, j’reviens ! ».

    Entre temps, un petit groupe de Serpentards, parmi lesquels ma cousine, passa dans le couloir et un regard leur suffit pour remarquer que j’étais seul, ce qui – au vu du sourire méprisant qu’elle affichait – ne la surprenait pas outre mesure. Sa voix trahissait toute la pitié qu’elle pouvait ressentir pour moi. Un certain nombre de quolibets fusèrent de la part de ses amis, trouvant on ne peut plus drôle de pouvoir ainsi rire du célèbre Sirius Black, qui tenait tant tête à ses parents. Tous ici devaient considérer que mon comportement était inacceptable pour quelqu’un de mon rang et ayant ma qualité de sang. Et cela ne faisait que présager ce qui serait ma vie durant les sept années à venir… La rébellion manifeste que j’avais tout d’abord engagée contre mes parents s’étendait également à l’honneur de toute la caste des sorciers de sang-pur. Cependant les insultes ne semblaient pas totalement laisser Narcissa de marbre qui décida, après un dernier regard envers ma misérable personne, de continuer son chemin.
    Parfaite synchronisation avec le binoclard qui revint à cet instant, jetant un coup d’œil surpris envers le petit groupe qui s’éloignait – « t’as de drôles de fréquentations toi ! ». Il s’affala en face de moi, posant ses friandises à côté de lui et entreprit de déchiqueter l’emballage d’une chocogrenouille. Je crus un instant que celle-ci était pourrie au vu de la tête qu’il afficha alors : « hé, mais ch’y penches, che t’ai même pas demandé ton nom. Et ch’me chuis pas préjenté ! Ma mère m’aurait déchà tué chi elle le chavait. Moi, ch’est Chames. James Potter », avait-il fini en avalant la patte de la grenouille. Je lu adressais un sourire encourageant. J’avais déjà entendu parler des Potter. Ils faisaient partie de ceux que mes parents considéraient comme des « traîtres à leur sang » sous prétexte que mettre en avant la pureté de leur sang n’était pas le centre de leur vie. Moi, le fils me paraissait plutôt sympa. Du moins jusqu’à ce qu’il insiste pour savoir qui j’étais. C’est alors à contrecœur que j’avais laissé mon nom s’échapper de mes lèvres. Il m’avait regardé un instant, en oubliant pour le coup de mâcher le nouveau morceau de chocogrenouille et l’avala pensivement – « c’est marrant, j’t’imaginais pas du tout comme ça ! » avait-il lancé avec un grand sourire. Les présentations étaient faites. Pour le plus grand malheur de certains mais surtout pour notre plus grand plaisir.

    Le reste du trajet fut assez calme. Enfin, en dehors des discussions animées que nous avions et des quelques bêtises que nous commîmes – oh, trois fois rien, écraser une chocogrenouille sur un mur parce qu’elle sautait pour nous échapper, faire tomber la malle de James qui s’ouvrit, déversant tout son contenu dans le couloir, sauter sur les banquettes et nous gaver de friandises. Et puis, la nuit tombée, alors que le train s’approchait de Poudlard dont l’imposante silhouette se dessinait à l’horizon, mon nouvel ami redevint subitement sérieux, me fixant de ses grands yeux noisette.

    - Tu crois que tu vas aller à Serpentard ?
    - Bin, j’pense…
    - C’est pas cool ça. Pas cool du tout ! Ça craint Serpentard, y’a tous les fils à papa qui pètent plus haut que leurs culs qui se retrouvent là-bas. ‘Fin sans vouloir te vexer hin !

    Dans un sens, lui aussi était un fils à papa. Mais tellement différent de tous ceux que j’avais rencontrés jusque-là ! Je me souviens encore que le reste du trajet m’avait paru indifférent tant j’étais heureux d’être avec James qui se moquait bien de ma famille ou de la pureté de mon sang. Nous nous étions changés en riant, enfilant pour la première fois nos robes neuves de sorciers. Je parvenais presque à oublier cette maudite cérémonie de Répartition qui se profilait pour m’enthousiasmer sur ce grand château qui n’attendait que nous – c’est vrai quoi, on s’en foutait de tous les autres, c’est nous les plus importants !

    Nous y étions. Devant les portes de la Grande Salle. L’attente dans le hall nous semblait interminable et j’étais soudainement bien moins fier, ne prenant même pas le temps d’observer ces lieux qui me seraient bientôt familiers. Une femme à l’air sévère était alors arrivée – est-il nécessaire de préciser de qui il s’agissait ? – et nous avait fait entrer dans la Grande Salle, entre les longues tables des quatre maisons. Les chuchotements autour de nous bruissaient, signe qu’un tel reconnaissait là son jeune frère, sa cousine, sa sœur… Mais aucun première année n’osait alors répondre, ne serait-ce que par un sourire, à ceux qui leur en adressaient. Nous eûmes droit à la traditionnelle chanson du Choixpeau, puis la répartition commença. Je peux au moins remercier mes parents d’avoir un nom de la famille venant rapidement dans l’alphabet, m’évitant ainsi une trop longue attente. Et pourtant, elle me parut interminable ! Enfin, mon nom fut prononcé et juste avant que je ne m’avance, j’entendis une petite voix d’ébouriffé qui me chuchotait « t’inquiètes, même si t’es là-bas, on restera potes ! ». M’asseyant sur le tabouret, je laissais MacGonagall poser le Choixpeau sur ma tête, sachant d’avance ce qu’il dirait. Mais je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il s’adressa à moi, qui plus est en parlant directement dans ma tête ! « Serpentard, hin ? Tout en toi tourne autour de cette idée. Il n’y a pourtant pas grand-chose qu’y t’y correspondes, en dehors du sang qui coule dans tes veines. Tu te révoltes depuis toujours contre ce que l’on veut faire de toi, et ce courage, cette volonté d’être libre sans laisser diriger ta vie par quiconque conviennent mal aux Serpentards. Alors, ce sera… ». Gryffondor : j’étais à Gryffondor ! Bien malgré moi, je ne pus empêcher de laisser un grand sourire éclore sur mes lèvres que j’adressais à premier lieu à James avant de rejoindre ma nouvelle tablée. Et, je ne parierais pas là-dessus, mais il me semble même avoir vu un imperceptible sourire apparaitre sur le visage de MacGonagall tandis que les autres professeurs ne cachaient pour leur part pas leur amusement devant ma joie manifeste – Slughorn excepté. Et bien évidemment il ne fallut guère de temps à James pour me rejoindre. Et le sourire triomphant que j’adressais à Narcissa et ses amis me remboursa de toutes leurs railleries.

    Evidemment, je reçu dès le lendemain une beuglante des plus spectaculaires, mon attentionnée cousine ayant pris soin de renseigner mes parents quant à ma « rentrée » à Poudlard. Si vous n’avez jamais entendu ma mère hurler de colère, je vous déconseille de commencer par une beuglante, c’est pour le moins… explosif. Avis amplement partagé par tous ceux qui prenaient leur petit déjeuner tranquillement – la tête légèrement embrumée – et qu’elle acheva de réveiller avec force et vigueur. James n’apprécia pas du tout d’ailleurs.

    Au fil des jours, notre entente ne cessa de croître. Nous étions partout ensemble, ne nous quittant plus. En quelques semaines à peine, nous parvînmes à cumuler plus d’heures de retenues que la moyenne des élèves. Mais était-ce de notre faute si les gens à qui nous jouions des tours n’étaient pas capables de les esquiver ? Il ne nous fallut d’ailleurs que très peu de temps pour trouver LA victime idéale : Severus Black – plus connu cependant sous le nom de Servilus. Sérieusement je ne peux pas vous expliquer pourquoi je ne le supporte pas. Au début, j’aurais tendance à dire que c’était purement physique. Ça peut arriver à tout le monde de ne pas « sentir » quelqu’un, non ? Bah là, c’était le cas. J’ai très vite cerné ce gars aux cheveux gras, sorcier minable à mon sens et qui n’avait pour seule ambition que d’embrasser le côté sombre de la magie alors que moi-même il m’avait tant fallu lutter pour sortir un peu de cette ronde infernale dans laquelle on avait voulu me faire entrer. Je ne l’acceptais pas. La plupart des autres Serpentard étaient des enfants de « bonne » famille, comme moi, qui perpétuaient la tradition familiale en faisant leurs études sous l’égide de Salazar. Il était l’un des rares sang-mêlé à avoir été répartis là par le Choixpeau et, alors que tant d’autres choix s’offraient à lui, il ne se rendait pas même compte de la chance qu’il avait la gaspillant dans le seul but d’obtenir un peu de pouvoir supplémentaire. Bien sur ce que je dis là n’était pas perceptible dès notre entrée à Poudlard. J’avoue que notre première rencontre, notre première altercation, en bref, nos premiers contacts n’étaient motivés par rien d’autre qu’un mépris teinté d’une jalousie réciproque.

    Très vite, Peter se joignit à nous. Beaucoup dirent de lui qu’il nous servait de faire valoir, qu’il n’avait rien à faire avec nous. C’est vrai que James et moi, nous fûmes très vite connus de tous. Certains étaient amusés par nos blagues, d’autres les subissaient… Poudlard était un immense terrain de jeu que nous avions bien l’intention de nous approprier. Et en dépit de tout ce qu’on pourra en dire, Peter n’était pas le dernier à avoir des idées tordues. Bien sûr, les siennes ne l’étaient pas autant que les nôtres (c’est qu’il y a du niveau !) mais elles apportaient un peu de changement (non pas que nous ayons tendance à nous répéter, évidemment !). Notre petit trio fonctionnait plutôt bien d’ailleurs. Le plus souvent, James ou moi détournions l’attention de la personne visée, Peter faisait le guet et celui qui restait se chargeait de mettre le plan à exécution. Le tout étant parfaitement préparé !

    En très peu de temps, à peine quelques mois, je m’étais métamorphosé. Le gamin craintif qui n’était que révolte et colère avait découvert que le monde des sorciers était loin de se confiner à l’image qu’on voulait lui en donner, qu’il n’était définitivement pas fait pour la magie noire, la traitrise et l’hypocrisie. Et surtout, j’avais découvert toute l’importance que peut avoir l’amitié. Vinrent alors les vacances de Noël. En dépit de mon envie de rester au château, je me résignais à rentrer chez moi, ainsi que mes parents l’exigeaient. L’accueil qui m’attendait fut… douloureux. La colère de mes parents, ressassée depuis tant de mois avait atteint des proportions considérables. Ma répartition à Gryffondor, l’écho de mes frasques, l’indifférence totale que je manifestais envers les fils à papa que j’étais censé fréquenter – notez que j’aurais pu trouver pire que James qui était de sang-pur, bien que traître à son sang – étaient autant d’éléments alimentant leur fureur. Ce furent tout d’abord les cris de ma mère. Je ne sais plus combien d’heures durant elle m’hurla au visage toute l’ignominie que j’apportais, selon elle, sur notre famille. Elle hurla jusqu’à ce que mon père rentre en tout cas. Là ce ne furent plus les cris mais les coups. La rage à lui était froide. Glaciale. Mais non moins douloureuse, bien au contraire. Quand enfin il en eu fini, je ne sentais plus mon dos. Ni aucune autre partie de mon corps, à vrai dire, mon esprit, en dépit de toute la force que j’aurais voulu qu’il ait, ayant préféré aller voir ailleurs s’il n’y avait pas moyen de moins souffrir qu’ici. Des entailles que les coups de canne avaient ouvertes sur ma peau blanche s’écoulaient quelques larmes de sang. Quoi que j’ai pu faire jusque-là, jamais mon père ne s’était allé à une fureur telle qu’il en avait versé le sang d’un Black. Mais ce n’était pourtant pas la dernière fois. Le contrecoup soudain m’obligea à passer les fêtes de fin d’année au fond de mon lit. Les blessures peinaient à cicatriser et laissèrent au final de longues traces blanchâtres sur l’albâtre de ma peau. Elles sont surement encore plus ou moins visibles aujourd’hui, bien que d’autres les aient surement recouvertes. Je ne vous décrirais pas le détail de ces vacances abominables. Mon soulagement à mon retour à Poudlard était teinté de crainte à l’idée que l’on découvre ma faiblesse, moi qui me vantait d’être si fort, si insoumis, je n’en menais finalement pas bien large.

    Mais James avait de quoi me rendre le sourire : une cape d’invisibilité. Dès lors, nous passâmes une bonne partie de nos nuits à explorer le château dans tous ses recoins. Bon d’accord, ça nous a aussi permis de préparer un certain nombre de bêtises mais c’était cool. Et pour moi, c’était ça l’essentiel. En dépit des restants de douleurs qui m’élançaient le dos, la gaieté et l’optimisme de James parvenaient à me faire relever la tête. Au final, mes nuits se révélaient être assez courtes entre nos pérégrinations nocturnes et le fait que j’étais chaque jour le premier levé du dortoir, m’arrangeant pour avoir ainsi la salle de bain pour moi seul. Il était hors de question que qui ce soit apprenne ce que je subissais. Hors de question que l’on prenne conscience de cette faiblesse.
    C’est également durant cette période que nous nous rapprochâmes de Remus. Il n’y avait pas vraiment de raison en fait. Vous n’avez jamais eu envie, en voyant quelqu’un tout seul dans son coin, n’osant pas aller vers les autres, de lui tendre la main. Bah moi si. Enfin, ce n’était quand même pas un inconnu, nous avions déjà un peu discuté lors du buffet de rentrée, lors de certains cours… Mais en dehors de cela, il était tout le temps tout seul. Notre petit quatuor était désormais formé bien qu’il soit encore loin des Maraudeurs.
    Je passerais sur le reste des cours, qui n’apporte pas grand-chose à mon récit – nan, sérieux ? Vous voudriez que je vous décrive en détail chaque heure de cours ? J’peux vous refiler mes parchemins au pire, hin ! Enfin, c’qu’il en reste. Et pour le bien de vos petites âmes fragiles, je vais également éviter de m’attarder sur l’accueil de mes parents lorsque je revins pour l’été. Inutile de préciser que mes excellentes notes ne m’apportèrent aucune réaction de leur part contrairement à mes bêtises nombreuses et variées. J’ignore encore comment je parvins à passer une partie de l’été chez James. Peut-être que ma mère était fatiguée de lutter pour me faire rentrer chez moi – ce qui parait assez peu plausible lorsqu’on la connait un peu, mais je n’ai aucune autre explication qui tienne plus la route. Là, ce fut le bonheur. James était véritablement le meilleur ami que j’ai jamais eu et ce furent sans conteste les meilleures vacances de ma courte vie (j’adore sa mère, si jamais vous l’entendez la critiquer, dites-le moi, que je lui en colle une, Eliane est géniale !)

    Notre seconde année se déroula de manière assez similaire mis à part que James – ce lâcheur – est parti crâner sur un balai trois fois par semaine. Je restais donc à jouer aux échecs ou aux cartes avec Pete et Mumus. Mumus qui nous intriguait d’ailleurs de plus en plus. Nous savions depuis longtemps que sa mère était malade et qu’il allait la voir chaque mois mais en plus d’y rester plusieurs jours, il avait l’autorisation de louper les DS – ce qui semble assez inconcevable quand on le connait – et en revenait totalement miné, fatigué, les yeux cernés. Pourquoi n’aurait-il pas pu décaler ses visites d’un jour ou deux, histoire d’y aller les weekends ? Et pourquoi chaque mois avec une telle régularité ? Ça aurait pu varier un peu, non ? On inventait des tonnes d’explications toutes plus foireuses que les autres sans parvenir pour autant à comprendre. Et ce fut Peter qui mit le doigt sur LE détail qu’il nous manquait : la pleine lune. J’avoue que sur le coup, on était un peu sceptiques. C’est vrai quoi, qu’un loup-garou soit dans Poudlard, ça paraissait un peu surprenant ! Voire même inquiétant ! Ouais, mais avant tout, c’était notre Mumus. On a fait quelques laborieuses recherches – il n’y a que pour Mumus et les Serdaigles que passer quinze plombes à potasser des bouquins c’est un plaisir – le tout en restant assez discret pour que personne ne se doute de rien. Et on a fini par le prendre entre six yeux pour lui dire ce qu’on savait. Il est devenu tout blanc, puis encore plus blanc. En fait, à la fin, on pouvait presque voir à travers. Il bégayait que ce n’était pas de sa faute, qu’il n’y pouvait rien, que… En gros, il nous suppliait presque de rester ses potes malgré « son petit problème de fourrure » termina James. Et moi, c’est là que j’ai lancé l’idée la plus folle du monde, la plus insensée, la plus géniale aussi (évidemment !) : « on va devenir Animagus ! Comme ça on pourra te tenir compagnie ! ». Sur le coup, j’crois que Remus, il s’en foutait un peu de ça. Tout ce qui comptait pour lui, c’était qu’on ne l’abandonne pas. On s’est juré de garder le secret et de toujours rester unis, même si un autre avait un problème aussi grave et surtout, de ne rien se cacher afin qu’il y ait une vraie confiance entre nous. Franchement, je ne me sentais pas trop bien de jurer ça alors que je leur cachais ce qu’il se passait avec ma famille mais j’me donnais bonne conscience en me disant que ça n’avait rien de comparable, que c’était pas bien grave… Ouais, mais n’empêche que je ne leur disais pas tout.

    Je pense qu’au début, Remus avait pris mon idée pour de l’humour – comme si c’était mon genre de plaisanter à tort et à travers ! Et il faut dire qu’on a pas vraiment insisté pour le convaincre du contraire pour ne pas lui donner de faux espoirs. Mais en attendant, chaque fois qu’il était absent, on s’entrainait à essayer de se transformer. Et je peux vous dire que si ça parait très classe, c’est pas simple pour autant. On a été obligé de piquer des potions à l’infirmière parce que si elle nous avait vu débarquer – tout poilus – dans son infirmerie, elle aurait exigé des explications et ça, on ne pouvait pas les lui donner. Le but étant de soutenir Remus, si notre secret était découvert, le sien le serait probablement aussi. Les profs étaient très certainement au courant – et encore, pas tous à mon avis – mais le but était d’éviter que ça ne se propage, d’autant qu’on s’était jurés de garder « le petit problème de fourrure » de Mumus pour nous. Il n’empêche que y’a eu des fous rires mémorables à cette époque. Je me souviens encore de Peter qui s’était retrouvé avec une longue queue de rat sans parvenir à plus se transformer et de James avec deux grosses bosses sur la tête. A ce stade-là, on savait pas encore trop quelles seraient nos transformations mais un James à deux bosses… Je me l’imaginais très bien en chameau !

    Il n’y eu pas grand-chose de marquant en dehors de cela pendant cette année-là. Les vacances furent tout aussi douloureuses. Pourtant, je crois que mes parents commençaient à comprendre qu’ils ne parviendraient plus à faire de moi leur héritier maintenant et l’entrée de Regulus à Serpentard avait attiré leur attention sur lui. Cela me permit notamment d’aller passer encore une partie de mes vacances chez James. Contrairement à beaucoup d’enfants qui n’acceptent pas que l’on cesse de s’intéresser à eux pour reporter l’affection sur les plus jeunes, je peux vous assurer que j’en étais plus qu’heureux. Qu’il aille donc jouer les parfaits petits snobs si cela lui chantait, personnellement, ce n’était pas du tout mon genre. Et bien que la plupart sachent qu’il s’agissait de mon frère, j’évitais pour ma part de m’attarder sur le sujet. N’allez pas croire pour autant que je ne me prenais pas quantités de remontrances de la part de ma mère et de coups de mon père, mais il n’empêche que j’avais relativement plus de tranquillité. C’est également à cette époquelà que j’ai commencé à me laisser pousser les cheveux. Ma mère usa bien entendu de sortilèges pour me les couper en brosse mais je les faisais sans cesse repousser juste après, ce qui avait le don de la faire entrer dans de belles fureurs. Je me souviens d’une fois où ils étaient redevenus tellement longs en à peine quelques minutes qu’elle avait balancé de rage sa tasse de thé sur moi. Fort heureusement, j’avais réussi à esquiver mais le liquide brulant m’avait brulé la peau. Une femme charmante que ma mère.
    Mais revenons-en à moi. En vérité, nos troisièmes et quatrièmes années ne furent pas véritablement exceptionnelles, ponctuées par les entraînements de Quidditch de James, les pleines lunes, les devoirs à rendre et autres… Notre volonté de devenir animagus n’avait pas faiblit, bien au contraire : voir Remus dans un tel état nous faisait mal.

    Je crois que la cinquième année fut la plus importante de toutes pour les Maraudeurs. Peut-être pas pour moi, ce fut surtout l’été qui suivi en fait. Il y eut d’abord la nomination de Mumus en tant que préfet. Peut-être espérait-on qu’ainsi il userait davantage de son influence sur nous… Mais au fond, je pense que même s’il les condamnait, tout cela l’amusait beaucoup. Sans compter qu’avec le nombre de points que nous ôta son homologue féminine – notre chère Lily Evans – s’il s’y était mis aussi, Gryffondor n’aurait plus eut beaucoup de rubis dans le sablier ! Mais le plus important, le plus marquant c’est cette première pleine lune où, alors qu’il se préparait à sa transformation mensuelle, Remus nous vit courir vers lui, en dépit de la nuit et du couvre-feu, en dépit du danger qu’il pouvait représenter pour nous sous sa forme lupine. Mais nous étions prêts. Enfin. Et ce ne furent bientôt plus ses trois amis qu’il eut sous les yeux mais un cerf majestueux, un rat au regard rusé et un chien au pelage soyeux. Jamais je n’ai vu Remus autant ému que ce jour là. Il lui fut désormais plus facile de retenir la faim dévorante du loup. Cachés dans une vieille maison délabrée de Pré-au-Lard qui prendrait bientôt le nom de Cabane Hurlante, nous jouions avec le loup, l’occupant afin d’éviter qu’il ne s’en prenne à lui-même. D’autres fois, il se déchainait et nous n’avions alors pas trop de nos forces animales pour le retenir. Peter se révéla très doué pour distraire son attention, trop petit pour que le loup ne parvienne à mettre la patte dessus, nous offrant ainsi quelques minutes de repos. Mais en dehors de ça, c’était le pied. Très vite, nous nous trouvâmes nos surnoms d’Animagus. Ça peut paraitre con, mais on trouvait ça tellement cool de pouvoir faire référence à notre secret devant tous sans qu’ils puissent se douter de quoi que ce soit !
    Et d’ailleurs je ne pense pas que personne n’ait jamais compris d’où venaient nos surnoms, même aujourd’hui. En revanche, Servilus commençait à se rendre compte de quelque chose. Chacun était habitué aux fréquentes absences de Remus qui répétait toujours la même excuse mais désormais chaque maraudeur revenait plus fatigué, moins prompt aux blagues… Enfin bref, Monsieur « je-me-lave-les-cheveux-avec-une-plaquette-de-beurre-et-je-ne-vois-pas-où-est-le-problème » fouinait un peu trop. Et j’avoue que là, j’ai fait une connerie. Une putain de grosse connerie. Une énorme connerie. Mais je supportais plus de le voir là, sans cesse derrière nous à chercher comment nous faire perdre des points, coller ou renvoyer. Déjà que je détestais d’instinct sa façon de ne rêver que de magie noire et de puissance sans même savoir dans quel genre de monde il s’engageait, mais ÇA, c’était la goutte de jus de citrouille qui faisait déborder le pichet ! Et si James n’était pas intervenu… Aujourd’hui encore, j’ai du mal à avoir des remords. Certes, ça aurait pu très mal se passer. Mais la façon dont il découvrit l’autre face de Remus n’avait pas pu passer inaperçue aux yeux de Mme Pomfresh, encore non loin et elle et Dumbledore avait ainsi fait le maximum pour que jamais il n’en souffle mot à quiconque.

    Cela eut lieu peu de temps avant les vacances de Noël. Exceptionnellement, James restait à Poudlard, ses parents partant de plus en plus à l’étranger depuis peu. Remus et Peter avaient récupéré les autorisations de leurs familles pour rester également. Et moi… je savais que je n’avais aucune chance. Qu’il serait hors de question que je rentre pas au manoir. Alors j’ai littéralement prit le gauche. Pour un Noël génial, ça a été un Noël génial ! Entre les années où tous les espoirs de mes parents reposaient sur moi – les cadeaux arrivant alors par dizaines sans que l’expéditeur eut la moindre idée de ce que je voulais ou de ce qui me ferait plaisir – et celles, depuis mon entrée à Gryffondor – je pouvais alors m’estimer heureux d’avoir le droit de partager le repas de Noël avec eux – je n’avais jamais vécu une aussi belle fête, chaleureuse et amicale. Pour la première fois, je me sentais vraiment à ma place. J’appris même à danser, avec une cavalière que mon inexpérience faisait beaucoup rire. Cet épisode fut un petit moins heureux pour James puisqu’il marqua le début de l’ère des rateaux d’Evans. Mais pour moi, c’était un véritable rêve. Jamais je n’avais eu de cadeaux véritablement choisis pour moi. Un véritable bonheur. En vérité, je n’avais jamais été aussi heureux, pas même lorsque nous avions scellé le pacte des Maraudeurs, pas même lorsque j’étais devenu Animagus. Le terme de Maraudeurs prenait désormais, et plus que jamais, tout son sens. Nous étions unis en tout, pour tout.
    Par ailleurs, je me rendis compte que le fait d’être devenu Animagus m’avait insufflé une nouvelle confiance en moi que chacun pouvait remarquer. À commencer par les filles. Avant, je ne m’étais jamais trop préoccupé de savoir ce qu’elles pensaient de moi mais cette assurance combinée à mon physique ô combien avantageux – James ajouterait que mes effluves canins y sont pour quelque chose – attiraient de plus en plus sur moi les regards de la gente féminine. Et ce n’était pas pour me déplaire. On dit que je me suis fait la moitié de Poudlard. C’est faux. Mais je pense que si je l’avais voulu, j’aurais pu le faire. Mais j’avais déjà bien assez d’exploits à mon actif – notamment celui d’avoir cumulé en à peine deux années d’école plus de retenues que quiconque auparavant – pour que rajouter celui-là à ma liste ne soit une priorité. Mais c’est toujours agréable d’attirer les regards. Et je ne m’en privais pas à défaut d’accéder aux désirs de ces demoiselles.

    B.U.S.E. en poche avec mention, nous nous apprêtions à rentrer chez nous pour les vacances. Et cette idée ne me plaisait pas franchement. Après presque une année sans revoir mes parents, je me serais bien passé d’une nouvelle confrontation. Et ce fut sans conteste la pire confrontation. Car pour la première fois, je me refusais à baisser la tête en attendant la fin de la tempête maternelle, n’hésitant pas à crier plus fort qu’elle. Je venais d’avoir seize ans et j’avais décidé d’enfin prendre ma vie en main et de ne plus me laisser faire. Mais quand on est un Black, on n’a pas d’autre choix que de suivre son destin. Ou d’être renié et si possible éliminé – « afin de sauver l’honneur de la famille ». Là-dessus, mon père arriva et la confrontation prit un autre tour. En dépit de son âge, il était encore capable de mater son adolescent rebelle de fils. Ce fut la dernière fois qu’il me « mata ». Sa colère était d’autant plus grande que j’avais, en ne revenant pas pour Noël, clairement enfreint ses ordres et mis à mal sa fierté. Jamais je n’eus aussi mal de ma vie. Toutes les autres corrections que mon père avait pu m’infliger jusque-là n’étaient rien en comparaison de ce que je subis ce jour làn alors qu’il déclenchait sur moi toute l’ampleur de sa frustration de n’avoir su faire de moi un Black idéal, de son humiliation de s’être révélé impuissant à me faire rentrer dans ce moule auquel on me destinait depuis toujours, toute l’ampleur de sa rage de voir un gamin de seize ans lui tenir tête, moi, son propre fils dont il avait tant espéré. Mais cette fois, je ne perdis pas connaissance. Et pas une larme ne coula le long de mes joues. Ç’en était fini du fils n’osant plus élever la voix, se faire entendre. Ç’en était fini de l’adolescent partagé entre la joie de vivre qu’il avait découvert à Poudlard et la peur des représailles parentales. Le dos en sang, je me relevais à grand peine sous le regard de fureur pure de mes parents et transplanais, usant de mon permis nouvellement attribué, murmurant seulement un « adieu » sur le ton le plus froid possible. J’aurais aimé passer auparavant par ma chambre afin de récupérer quelques affaires mais je savais que je serais trop faible pour me déplacer deux fois. La destination, sans même que j’y ai réfléchi, s’était imposée d’elle-même.

    Autant dire que James fut quelque peu surpris de me trouver sur son perron, chancelant, m’appuyant au porche pour ne pas m’écrouler. Mais il ne posa aucune question, se contentant de m’aider à entrer et à m’installer sur le canapé. Le sang collant à mon tee-shirt alla tâcher le tissu sans qu’il n’y prenne garde, sachant pourtant que sa mère risquait de ne pas apprécier du tout. À demi-mot, je lui demandais si je pouvais prendre une douche. Je ressentais un besoin impérieux de me laver de tout cela, de débarrasser tout mon être de leur présence. Je ne sais pas combien de temps je restais prostré sous l’eau chaude, le jet apaisant mon corps meurtri tout en avivant la douleur émanant de mes plaies. Et quand enfin je sortis de la douche je me sentais déjà un peu mieux à défaut d’être apaisé. Et James arriva. Il apportait quelques vêtements à lui pour remplacer ceux, maculés de sang, que j’avais en arrivant et se stoppa net en découvrant l’état de mon dos. Ce n’était un secret pour personne que les relations avec mes parents étaient dures. Très dures. Mais je pense que jamais il n’avait soupçonné une telle ampleur. Lui le fils chéri, gâté ne pouvait concevoir qu’on en vienne à de telles extrêmes. Il esquissa à peine une question. Presque rien. Mais la légère touche de sollicitude que je perçus alors dans sa voix m’acheva. Je ne voulais pas être faible, je ne voulais justement pas que quelqu’un sache. Et pourtant c’était maintenant trop tard. Qu’espérais-je ? Qu’en me voyant dans une telle faiblesse, il ne comprendrait pas ? Il y avait bien longtemps qu’il avait pris la place de Regulus dans mon cœur. Il était mon frère, mon confident, celui à qui je pouvais tout confier. Tout sauf ça. Je ne supportais pas la douleur que je lisais dans les yeux de mon frère. Et sans que j’y prenne garde, les larmes me vinrent. De véritables sanglots tels que je n’en avais plus connus depuis que j’avais décidé que plus jamais mes pleurs ne seraient visibles par qui que ce soit, à commencer par les Black. Mais ces larmes… elles exprimaient tout ce que je n’avais jamais su dire. Ma douleur d’être né dans une famille qui me voyait comme un titre et non un individu, ma rage d’être enfermé dans cette vie qui ne m’appartenait pas, mon épuisement d’avoir tant lutté pour m’en sortir. Assis sur le sol froid de la salle de bain, je pleurais pendant près d’une heure, incapable d’articuler le moindre son. Mais c’était inutile. En un coup d’œil, James avait tout compris. Mes attitudes timides après chaque retour de vacances, mon désir de fuir une vie que je ne voulais pas embrasser. Il avait compris ce que moi-même je me refusais à admettre : que je n’étais qu’un gosse de seize ans qui avait, depuis des années, fait de sa propre vie un enfer à force de lutter contre sa famille.

    Je dormis dans son lit ce soir là. Mais pas lui. Mes blessures étaient plus importantes qu’elles ne l’avaient jamais été auparavant et s’infectèrent en quelques heures. Je me mis à délirer, fiévreux, à crier. Et pas une seconde il ne m’abandonna, chargeant Arkos de l’assister dans sa tâche. Je ne suis même pas sûr qu’il prit le temps de dormir durant ces trois jours durant lesquels je restais là, délirant dans son lit. Enfin, grâce à leurs soins combinés, mon état redevint meilleur. Je crois que James m’a véritablement sauvé la vie en dé début d’été 1977. Aujourd’hui encore, je ne sais pas s’il mesure combien je lui dois. Bien c’est une façon de parler, les Maraudeurs ne se doivent rien entre eux mais il n’empêche que sans lui… j’ignore ce que je serais devenu.
    Rien de tout cela en fut raconté aux deux autres. Bien sûr, Remus, avec son extraordinaire empathie se douta bien de ce qui avait dû m’arriver. Si tenté qu’il ne l’ait pas su avant. Quant à Peter… nous ne saurons jamais s’il savait mais il n’était pas stupide et, ayant tous les éléments en main, il est possible qu’il ait percé ce trop lourd « secret » que je trainais tel un fardeau depuis des années. Et en un sens, cela me soulageait. Ainsi, le pacte des Maraudeurs demeurait intact en dépit de mes omissions. Couronnement de notre quatuor, la Carte commença à voir le jour cet été là, lors des longs séjours que tous deux passèrent avec nous. Les parents de James, de retour au moins d’aout, ne posèrent aucune question. Mais je pense qu’eux aussi savaient qu’en penser. Étrangement, cela ne me dérangeait plus. J’étais parti. Pour de bon ainsi que je l’avais prédit à mes parents il y a longtemps maintenant. La force qu’il m’avait fallu pour m’arracher à leur emprise me semblait compenser la faiblesse qui avait été mienne par le passé. Il ne nous fallut que peu de temps pour achever de le projet de la Carte que nous terminâmes elle-même que nous terminâmes dans l’année scolaire qui suivi.

    Mon brusque départ de la maison familiale fit beaucoup de bruit dans le cadre proche. Mais personne – ou bien peu de gens – n’en entendit parler en dehors. Sans doute grâce à l’or qu’on avai du dépenser pour éviter qu’une telle nouvelle ne se sache trop. Il parait que ma mère, de rage, me supprima de la tapisserie des Black. Mon oncle Alphie, lui, s’empressa d’applaudir ce qui lui-même n’avait jamais trop osé faire, se retirant en ermite pour échapper à cette famille trop étouffante. Et me légua toute sa fortune. Il est vrai qu’en partant si précipitamment, je n’avais absolument pas pensé à ce que je ferais par la suite. Mais la somme coquette de l’oncle Alphie, si elle lui valut d’être à son tour rayé de l’arbre généalogique, me permis d’être indépendant financièrement. Je n’étais certes pas encore majeur mais ma présence chez les Potter ne sembla pas les déranger et me permit d’attendre sans encombre mon avant-dernière rentrée à Poudlard. Année qui me sembla passer bien vite maintenant que ne se profilait plus à l’horizon le spectre de mon retour au manoir familial. Dès ma majorité survenue, je me mis en quête d’un petit appartement qui me permettrait d’avoir mon propre chez-moi et de devoir squatter chez James tout l’été – ce que je fis tout de même un peu – malgré l’assurance de ses parents que cela ne les dérangerait pas du tout.

    Petit à petit, les projets d’avenir pointaient le bout de leur nez. Et j’avais bien du mal à m’imaginer dans quelques années. Je savais que je voulais rejoindre l’Ordre du Phénix, cette organisation récemment fondée par Dumbledore en personne pour lutter contre les agissements de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom dont le pouvoir s’était accru considérablement au cours des dernières années. Et les trois autres maraudeurs n’en pensaient pas moins. Et c’est ce que nous fîmes dès notre sortie de l’école. Le directeur nous accueillit à bras ouverts ainsi que Lily, devenue depuis peu la petite amie de mon Cornedrue préféré qui n’avait eu de cesse de la conquérir au cours des deux dernières années.
    Ils rompirent quelques mois plus tard. Un différend sur leurs attentes respectives, James ne se considérant pas capable d’être père. Je pense qu’il avait tort. Personne n’est mieux placé que moi pour savoir de combien d’abnégation de de dévouement il est capable. Je regrette de ne pas le lui avoir dit à temps. Maintenant… il est trop tard. Lily est morte. Ainsi que Peter. Tous deux furent assassinés au cours du mariage de Meda avec un né-moldu, une union qui déclencha les foudres de notre famille mais également de celui qui s’est auto-proclamé Lord et de ses sbires. Aujourd’hui, la vision de leurs corps sans vie, sur le sol de la chapelle, continue de me hanter. Je ne cesse de me répéter que j’aurais dû pouvoir faire quelque chose. Certes, j’ai peut-être sauvé Meda en l’aidant à fuir loin des assaillants, mais j’aurais dû rester, j’aurais dû être là, avec eux, me battre avec eux et empêcher que cela n’arrive.
    Mais il est trop tard maintenant. Lily, en partant, a emporté avec elle une importante part du James des années folles et Peter… Peter n’est plus non plus. J’aimerais me dire que malgré cela, envers et contre tout, les maraudeurs n’ont pas cessé d’être. Mais quoi que l’on en dise, Peter était un maraudeur à part entière lui aussi. Et je n’ai maintenant pas trop de l’aide de Remus pour empêcher que James ne plonge trop dans la dépression.

    Je m’appelle Sirius Black, j’ai 18 ans, j’ai passé ma vie à me rebeller contre ma famille et le carcan dans lequel on voulait m’enferme
    r, le monde que je connais est sur le point de basculer dans une guerre sans merci et deux de mes amis proches viennent de mourir.


Dernière édition par Sirius Black le 22.01.11 0:29, édité 1 fois
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Lucius Malefoy
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Je poste ici par principe mais je suis la joueuse d'Eva.

En tant que Lucius je ne te souhaite pas la bienvenue, aussi par principe xD

-Est quelqu'un de plein de principes-
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Sirius Black
A bien dire, ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est le chien.
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Et moi, par principe je ne réponds pas aux gens qui viennent par principe ne pas me dire bonjour ^^

Donc je re-dis juste merci aux autres ! Na Razz
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 16:26

De rien! ♥

Il faut qu'on se réverve un rp avec Jamesie!!!

*sors*
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Ewan Cowell
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 16:29

Bienvenue à toi.

Amuse toi bien parmi nous (ne t'inquiète pas les admins sont folles Oô)

*Pas tapay ma Jo(l)*
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Célène Floddensurrey
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 16:31

ELLE est folle ! Moi, je suis juste névrosée.

Par principe hein : D
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Eva Graves
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 16:44

Moi ? Folle ? oô c'est odieux de dire ça TT
Quand on dit qu'un marsouin c'est comme un pingouin sauf qu'il vient de mars on se tait, quant à l'autre (ils se reconnaîtront) bah toi c'est carrément tout ce que tu dis qui dégage de la folie



LES PINGOUINS VAINCRONT mouwahahah fuck mars !


Nan mais sans déconner...
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 17:00

*se cache derrière Mumus en ouvrant de grands yeux Oo*
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Scylla Belight Grant
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty31.12.10 17:59

Ne t'en fais pas, tu t'y habiteras très vite à ces grains de folie Wink

Heureuse de compter le Sirius parmi nous ! Bienvenue à toi!

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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 0:55

Oo... C'est pas juste! Tu es né pour jouer le role de Paddy! ♥

Bonne continuation pour ta fiche ^^
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 0:58

Je prends ça comme un énorme compliment Very Happy Mais j'aimerais bien savoir la raison d'une telle remarque mon Mumus d'amour Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black 776531
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 1:03

Prend comme tel, puisque s'en est un xD En fait, je suis sur d'autre forums basé sur le thème des maraudeurs. (accro, moi? Non! Que le chocolat!) Et sur l'un d'entre eux, j'ai pris Sirius Black. (Forcément, c'est le plus beau /sbafff) Mais j'avoue que là, il y a du level Paddy' chou! ♥
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 9:23

Oh wiiii c'est le plus beau *-* J'espère que je ne te décevrais pas Mumus d'amour ! Smile
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 9:26

Toi? Me décevoir? Mais voyons Paddy chou, tu es haut de là de toute mes éspérance! Razz

Nan, plus sérieusement, je pense pas xD
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 9:35

Il y a des hôtels pour ça les jeunes Rolling Eyes

( Mais il faut reconnaître que Remus a raison! Ta fiche m'a captivée et j'ai hâte de lire la suite! Un très bon Sirius, miam... )
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 17:09

Oui M'dame, bien M'dame !

*entraîne Mumus à l'écart*

Plus sérieusement, je vais essayer de me dépêcher de finir cette fiche pour votre plus grand plaisir mais j'ai trop de trucs à dire, je veux pas bâcler è_é
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 17:21

Cha', en fait, c'moi que Sirius y préfère ! Sisi, je le sais héhé Very Happy (Mais tkt pas, tu restes l'amûr de ma vie chaton <3)

Prend ton temps pour la fin de ta fiche, le début est déjà très prometteur !

Ps : N'oublie pas d'inclure les Contextes dans ton histoire, cela peut t'aider Smile. Quant à ton rang, tu peux encore y réfléchir. Et bien sûr, il te suffira de nous demander pour le modifier par la suite !
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 20:22

*se laisse entrainer par Sirius*

xD Prend ton temps pour la fin de la fiche! ^^ même si impatient de la lire! :p
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 20:42

Voui Célène ♥ Mais j'aime mieux les blondes quand même :p
Pour le rang, je trouve celui à bien pour le moment mais ce n'est pas exclu que je change un jour ou l'autre.

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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 20:52

Alors je te le dis de suite, Scylla est réservée (à moi héhé). Au pire, il te reste Lucius .. Very Happy

Bon trêve de floodage, préviens-nous quand ta fiche sera terminée Sirius Smile.
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty04.01.11 20:54

J'ai dit les BLONDES ! Pas les blondasses Rolling Eyes
Et pour ma fiche, J'y travaille, j'y travaille, ô Grande Cheftaine
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MessageSujet: Re: Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black   Voici venir le beau, l'illustre, l'extraordinaire, le superbe, l'inimitable Sirius Black Empty

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